L’équipe algérienne d’athlétisme a réalisé un exploit unique lors des Championnats du monde des moins de 20 ans 2022, qui se sont achevés samedi soir à Cali (Colombie), en réussissant, pour la première fois de son histoire, à décrocher deux médailles dans la même édition.
En effet, l’athlétisme algérien a rarement brillé sur la scène mondiale auprès des jeunes. Il n’avait que six médailles à son actif avant cette édition 2022, disputée du 1er au 6 août en Colombie.
La première de ces médailles était l’argent et a été remportée par Nour-Eddine Morceli en 1988 sur 1500 mètres, tandis que les cinq autres médailles ont été remportées par Miloud Abaoub (Bronze 1500 mètres/1996), Baya Rahouli (Triple saut Or/1998) , Imad Touil (1500m Or/2008), Abderrahmane Annou (1500m Argent/2010) et Mohamed Ali Gouaned (800m Or/2021).
Cette fois, et malgré l’inscription de seulement douze athlètes à Cali (10 hommes et 2 femmes), l’Algérie a réussi à remporter deux médailles d’argent, respectivement par Ismaïl Benhammouda au 10 kilomètres/marche, et Haïthem Chenitef au 800 mètres .
Mais ce n’est pas tout, car il faut reconnaître que même s’ils n’ont remporté aucune médaille à Cali, les dix autres représentants algériens à ces Coupes du monde 2022 ont réalisé des carrières honorables.
Beaucoup d’entre eux ont également réussi à atteindre la finale et à obtenir de bons résultats, comme ce fut le cas d’Abderrahmane Daoud au 3000 mètres/haies et de Wissal Harkas au triple saut.
Cependant, cette dernière est toujours dans la catégorie cadette et cela donne encore plus de crédit à sa performance, car elle a pu rivaliser avec des athlètes plus âgées et beaucoup plus expérimentées.
Des résultats encourageants, donc, pour l’athlétisme algérien, qui a connu des résultats satisfaisants ces derniers mois, y compris chez les seniors, où la nouvelle génération de l’élite nationale, emmenée notamment par les coureurs moyens Djamel Sedjati et Slimane Moula présage un bel avenir.