Le procureur du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis, mercredi, une peine de quinze (15) ans de prison assortie d’une amende de trois (3) millions de dinars contre l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, poursuivi dans une affaire de corruption.
Le procureur a également requis une peine de dix (10) ans de prison assortie d’une amende de trois (3) millions de dinars contre le fils de l’ancien ministre, Zakaria.
En outre, une peine de sept (7) ans d’emprisonnement assorti d’une amende d’un (1) million de dinars et une peine de six (6) ans d’emprisonnement assorti d’une amende d’un (1) million de dinars a été requise contre le notaire Hakima Abdesmed.
Le représentant du ministère public a également requis des peines allant de trois (3) à six (6) ans de prison et entre un (1) et trois (3) millions de dinars d’amende contre les autres prévenus.
Le procureur a également demandé la confiscation de tous les avoirs saisis.
L’ancien ministre Tahar Khaoua est poursuivi dans cette affaire avec six (6) coaccusés, dont son fils Zakaria, l’ancien wali de Batna, le notaire, l’ancien inspecteur général de la wilaya de Batna, Mohamed Bouslimani, le directeur du domaine national de la wilaya de Batna, Benhenni Arzouli, et l’ancien directeur de l’agence CPA de la wilaya de Batna, Abdelhak Abdelaziz.
Ils sont poursuivis pour trafic d’influence en vue d’obtenir un avantage indu, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, menace de diffamation, acceptation de chèques de garantie et parjure.