La régression sans précédent des droits de l’homme et des libertés au Maroc, corollaire de la politique répressive du Makhzen pour cacher la triste réalité du pays, augure d’une implosion sociale imminente dans le royaume, s’accordent partis politiques et défenseurs des droits de l’homme.
Selon le parti politique Ennahdj Eddimocrati (Voie démocratique, ndlr), dont les militants ont été brutalement réprimés lundi par les services de sécurité marocains lors d’un rassemblement pour dénoncer l’interdiction d’organiser leur congrès, la brutalité du régime makhzen. renseigne sur la peur qui le ronge et sur son statut de policier.
« Le traitement brutal subi lundi par les militants d’Ennahdj Eddimocrati confirme une fois de plus la cruauté et la sauvagerie du régime makhzen et son caractère policier », a déclaré le parti dans un communiqué, soulignant que « ces méthodes renseignent sur la crainte du régime de les partis. » et leur pouvoir ».
Affirmant qu’il résisterait au régime jusqu’à son congrès, ce qui est un droit légitime, Ennahdj Eddimocrati a regretté que « les excès et le mépris du Makhzen n’arrêtent pas la répression des Marocains et le pillage de leurs libertés, mais maintenant ils vont jusqu’à s’implique dans ses projets qui ne les concernent pas, comme la normalisation avec l’entité sioniste dans tous les domaines ».
Il a condamné, à cet égard, notamment « l’accueil réservé par les autorités marocaines au chef d’état-major de l’armée de l’entité sioniste ».
« Ce criminel de guerre et tueur d’enfants n’a pas de travail au Maroc et n’est pas le bienvenu. Le peuple marocain ne le reconnaît pas et ne veut pas de lui. Notre position a toujours été avec les Palestiniens et leur juste cause », a ajouté le parti.
Exprimant, à son tour, sa solidarité avec le parti Ennahdj Eddimocrati, la Fédération de gauche a indiqué que « la tenue d’un congrès est un droit légitime des militants et, par conséquent, toute entrave à l’exercice de ce droit est répréhensible », a-t-il dit. sur « tous les défenseurs des droits de l’homme au Maroc à se tenir aux côtés des militants du parti ».
Condamnant, à son tour, l’arrivée du soldat sioniste sur le sol marocain, la Fédération de gauche a qualifié cette visite de « nouveau défi contre les Marocains ».
« Que ce Makhzen sache que l’invitation de cet assassin ne signifie rien pour les Marocains. Un criminel de guerre reste un criminel de guerre ! » La Fédération s’est révoltée, soulignant que « cette visite va peser négativement sur les intérêts du Maroc et sa stabilité ».
Pour rappel, la Coordination nationale de défense du droit de réunion pacifique au Maroc a dénoncé mardi la répression et les exactions subies par les militants du parti « Voie démocratique » lors du sit-in et appelé à une « position ferme » contre les manquements précédents aux libertés du royaume.
Dans un communiqué, la Coordination, qui regroupe plus de 20 organisations de défense des droits de l’homme, a indiqué qu’elle « faisait suite aux événements survenus lors du sit-in pacifique du parti devant le siège du ministère marocain de l’Intérieur pour protester contre l’obstruction par les autorités de la tenue de son cinquième congrès en la privant d’une chambre à cet effet ».