Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a dit la prière de l’Aïd El-Adha à la Grande Mosquée d’Alger samedi matin parmi de nombreux fidèles, dans une atmosphère de piété et de sérénité.
La prière était également accompagnée par le Premier ministre, le conseiller du président de la République chargé des relations extérieures, M. Abdelhafid Allahoum, le directeur de cabinet du président de la République, M. Abdelaziz Khellaf, ainsi que les membres du Gouvernement et les représentants du corps diplomatique arabe et les femmes musulmanes accrédités à Alger.
Dans ses deux sermons, l’imam a rappelé aux fidèles que Dieu Tout-Puissant avait ordonné au prophète Ibrahim (paix soit sur lui) de sacrifier son fils Ismail pour tester la profondeur de sa foi et de son obéissance divine. Puis Allah le bénit d’une généreuse récompense.
La fête de l’Aïd, a souligné l’imam, est l’occasion d’échanger des visites entre familles et proches, de se réconcilier et d’abandonner les ressentiments. L’Imam a encouragé les fidèles à répandre la joie et l’allégresse parmi leur peuple par l’aumône, offrant une partie des moutons sacrifiés aux pauvres et aux voisins car, poursuit-il, c’est l’un des meilleurs jours pour se rapprocher d’Allah.
L’Imam a voulu rappeler aux fidèles l’importance de garder les rues propres afin d’éviter la prolifération des maladies.
Rappelant les actes commis par le colonisateur contre le peuple algérien, notamment le pillage de biens et la profanation de lieux saints sous prétexte qu’il cherchait à introduire la civilisation dans la société algérienne, l’imam a souligné que le peuple musulman faisait face à toute sa futilité. tentatives et se sont soulevés comme un seul homme pour la libération de la patrie, qui a coûté la vie à des millions de martyrs.
Le peuple algérien s’unit à son armée pour protéger les frontières du pays et œuvrer à la construction d’une Algérie unique et unifiée, a-t-il dit, appelant chacun à respecter le serment de Chouhada et à défendre chaque recoin du pays.
Ces nobles positions nationales exigent des Algériens qu’ils œuvrent pour défendre les causes justes, avec la cause palestinienne au premier plan, a-t-il dit, ajoutant que « notre joie ne sera complète que si elle et la mosquée al-Aqsa sont libérées ».
A la fin de la prière de l’Aïd, le Premier ministre a reçu les salutations des fidèles.