La nouvelle loi sur la gestion, la protection et l’aménagement des espaces verts devrait permettre à l’Algérie de se hisser aux standards internationaux, notamment en termes de ratio de surfaces végétalisées par habitant, a indiqué à l’APS un responsable du ministère de l’Environnement.
Le secteur de l’environnement met un accent particulier sur la décentralisation de l’examen des dossiers de classement des espaces verts, instaurée par la loi modifiant et complétant la loi n° 07-06 du 13 mai 2007, relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts, récemment adopté par les deux chambres du Parlement.
L’application de cette nouvelle loi contribuera à augmenter la part des espaces verts, qui ne dépasse actuellement pas 4,16 m² / habitant, selon les résultats du dernier recensement national des espaces verts (2020-2021), alors que le La norme est de 10 m²/habitant, explique le directeur de la biodiversité au sein du ministère, Raouf Hadj Aïssa.
En 2007, l’Algérie a adopté une loi sur l’entretien, la protection et le développement des espaces verts, dans le but d’améliorer le cadre de vie du citoyen, de préserver la santé humaine et de maintenir l’équilibre écologique et climatique.
Cette loi établit une « véritable politique d’implantation d’un réseau d’espaces verts, qui permet de favoriser leur expansion dans l’environnement urbain, faisant de l’introduction d’espaces verts dans tout projet de construction, une obligation dont il faut tenir compte. en urbanisme public et privé et en études architecturales », souligne le responsable.
Cependant, ce texte ne prévoyait qu’une commission interministérielle chargée d’instruire les dossiers de classement des espaces verts à l’échelle nationale.
Ainsi, la nouvelle loi prévoit la mise en place d’une commission de wilaya composée de représentants des filières concernées pour le traitement des dossiers de classement des espaces verts.
Le classement est prononcé par le wali ou le président de l’Assemblée populaire municipale, selon les explications de M. Hadj Aïssa.
Ce changement fait suite aux orientations du président de la République, concernant les procédures d’allègement et de simplification des démarches de la fonction publique, note le même responsable.