devant la Cour pénale internationale (CPI) ».
L’expert namibien a également tenu l’Union européenne (UE) et l’Espagne responsables de la tragédie près de Melilla, en Espagne, notant que les Européens « sont principalement préoccupés par leurs intérêts commerciaux et économiques, et accorde peu d’importance à la vie humaine, surtout quand il s’agit des Africains ».
Le 24 juin, au moins 37 migrants africains (23 selon les autorités locales) ont été tués par la police marocaine alors que près de 2.000 d’entre eux tentaient de franchir la barrière frontalière entre la ville marocaine de Nador et l’enclave espagnole de Melilla.
Comme concernant la question du Sahara Occidental, l’expert namibien a dénoncé le recours du Maroc à ce qu’il qualifie de « diplomatie corrompue » pour pousser certains pays africains à changer de position sur la question du Sahara, dernière colonie d’Afrique, en attendant la décolonisation
a ajouté le journaliste namibien que « les pays africains devraient plutôt assumer leurs responsabilités historiques et juridiques et apporter tout le soutien nécessaire au peuple sahraoui pour se débarrasser de l’occupation marocaine, comme les peuples africains l’ont déjà fait ».
Dans ce contexte, il a condamné la poursuite, par le Maroc et les Européens, du pillage des richesses du Sahara Occidental, demandant aux Nations Unies « de protéger les richesses appartenant au peuple sahraoui, de les placer sous protection comme ils l’ont fait auparavant en Namibie et surtout de faire en sorte que les responsables des pillages soient ensuite traduits en justice pour payer les réparations nécessaires aux futures générations sahraouies. »