La fête des bijoux traditionnels à Ath Yenni, au sud de Tizi-Ouzou, qui s’ouvrira jeudi prochain, sera célébrée cette année sous le signe de l’authenticité historique, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs de cette manifestation.
Le rendez-vous de cette année, qui accueillera entre 120 et 140 participants parmi les joailliers et autres artisans de produits traditionnels, et durera jusqu’au 6 août, est placé sous le thème « La joaillerie d’Ath Yenni, algérienne et authentique ».
« Le choix du thème est dicté par la nécessaire réappropriation de ce métier et de son histoire à travers des ateliers de réflexion sur l’origine du bijou, mais aussi les mécanismes qui doivent être mis en œuvre pour le sauvegarder », a indiqué à l’APS, Samy Cherrat de le comité d’organisation de ce festival.
L’étiquetage des bijoux pour lutter contre la contrefaçon et surtout son inscription au patrimoine universel de l’humanité seront également abordés lors de cet événement culturel.
« Nous espérons, avec nos partenaires, jeter les bases d’un travail de sécularisation de ce patrimoine », a souligné M. Cherrat.
Il est également envisagé de répondre aux différentes contraintes auxquelles sont confrontés les bijoutiers dans l’exercice de leur métier, notamment les aspects fiscaux et la disponibilité des matières premières.
D’autres artisanats de différentes régions du pays seront également présents à cette rencontre, tels que les bijoux en argent Chaoui, la tannerie Boumerdès, les vêtements Tlemcen, les paniers Djemaa N’Sharidj et la robe Kabyle avec ses différents styles.
Un hommage posthume sera rendu aux artisans, dont un ancien tailleur de coraux, et ponctuellement « rétablit l’étoile d’argent qui sera décernée en guise d’encouragement à arracher la gemme », note Cherrat.