Les relations historiques entre l’Algérie et la Belgique ont été au centre des débats d’un colloque organisé par l’ambassade d’Algérie à Bruxelles à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
Sous le thème « Algérie-Belgique : une mémoire commune », le colloque était organisé conjointement avec l’Institut Royal des Relations Internationales « Egmont » sous l’égide du Ministère belge des Affaires étrangères.
Cet événement a réuni une centaine de personnalités et d’experts, dont des responsables politiques, des universitaires et des historiens, ainsi que des représentants de la communauté nationale algérienne basés en Belgique et au Luxembourg
Dans les discours d’introduction, l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Mohammed Haneche, et le directeur général de l’Institut Egmont, Hugues Chantry, ont souligné les liens historiques entre les peuples algérien et belge, établis lors de la lutte de libération nationale à travers le mouvement belge de sympathie pour la cause algérienne, et ont souligné « l’heureuse coïncidence » entre le 60e anniversaire de l’indépendance et l’établissement de relations diplomatiques entre l’Algérie et la Belgique.
Le message du ministre des Moudjahidines et ayants droit, Laïd Rebiga, a ensuite été lu aux amis de la Révolution algérienne et aux participants au colloque.
Les travaux du colloque se sont déroulés en trois tables rondes successives consacrées, respectivement, à la mémoire partagée entre les deux peuples, la dimension internationale de la Révolution algérienne et une projection sur les relations bilatérales algéro-belges, 60 ans après l’indépendance. d’Algérie.
La première table ronde a permis de confronter dans un échange chaleureux et émouvant les apports de plusieurs historiens spécialisés dans les réseaux de soutien du Front de libération nationale (FLN) en Belgique et ceux de témoins vivants de cette période, notamment des sympathisants belges. pour la cause algérienne, dont certains ont été détenus en raison de leur soutien à la Révolution algérienne.
Des témoignages ont été donnés à cette occasion sur l’engagement militant de nombreux intellectuels et étudiants belges pour l’indépendance de l’Algérie.
La deuxième table ronde a débattu de l’impact de la Révolution algérienne en Europe et au niveau international comme cause exemplaire d’autodétermination qui a acquis une valeur exemplaire dans la communauté internationale.
La troisième table ronde, consacrée à l’évaluation et à l’avenir des relations entre l’Algérie et la Belgique, a été animée par l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles et le directeur général des relations bilatérales au ministère belge des Affaires étrangères, Jeroen Cooreman, qui a souligné le « qualité et la « fluidité du dialogue et de la coopération » entre les deux pays et a souligné le « potentiel considérable » de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’énergie, des énergies renouvelables, des nouvelles technologies et de l’économie numérique.
Le symposium s’est terminé par une remise de médailles et distinctions par l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, le directeur général des relations bilatérales au ministère belge des Affaires étrangères et le directeur général de l’Institut Egmont, aux membres de l’ancien réseau de soutien du FLN en Belgique et des partisans de la cause nationale, ainsi que des membres de la famille d’anciens amis de l’Algérie, honorés à titre posthume.