Trois films de cinéastes algériens sont programmés pour concourir lors de la première édition du Festival international du film de Yasmine Hammamet, qui s’est ouvert samedi dans cette ville côtière de l’est tunisien, selon les organisateurs.
En compétition dans la sélection internationale, le long métrage documentaire « Le marin des montagne » du réalisateur Karim Aïnouz concourt avec six œuvres dans sa catégorie, principalement iraniennes, chinoises et suédoises.
Coproduction algéro-brésilienne sortie en 2021, « The Mountain Sailor » est un essai autobiographique. Après la mort de sa mère (brésilienne), Karim Ainouz entreprend un voyage en Algérie, la patrie de son père, à la recherche de ses racines et de l’héritage de la lutte contre la domination coloniale française.
Dans la sélection internationale « fiction », le long métrage « Cigare au miel » du réalisateur Kamir Aïnouz et le court métrage « Vocea mamei mele » figurent également parmi les films en compétition.
Pendant 100 minutes, « Cigare au miel » raconte le quotidien d’une famille algérienne, installée à Paris (France) après avoir quitté le pays en 1993. A travers la vie de Selma, une jeune fille de 17 ans qu’il rencontre Julien , un garçon mignon et provocateur qui l’empêche de s’épanouir, cette fiction multi-primée s’enfonce dans la vie des immigrés, confrontés à vivre dans une société qui a ses propres « codes » sociaux et religieux.
Lancé en 2021, « La voix de ma mère » de Mourad Hamla raconte l’histoire personnelle du cinéaste qui interroge son passé à travers des images, ressuscité à travers les souvenirs de sa mère.
Par ailleurs, les organisateurs prévoient la projection hors compétition d’une quinzaine de courts métrages, dont « Bridge » du réalisateur algérien Boukef Mohamed-Tahar Chawki.
Une soixantaine de films de 21 pays participent à la première édition du Festival international du film de Yasmine Hammamet, qui se déroule jusqu’au 11 juin.
Ses organisateurs ont pour objectif de « dynamiser la vie culturelle locale » en diffusant des « films de cause humaine » parmi les plus distingués dans les grandes manifestations cinématographiques.