Le nouveau projet de loi sur les investissements, qui sera prochainement présenté à l’Assemblée populaire nationale (APN), a instauré trois dispositifs incitatifs ciblant les secteurs prioritaires, les domaines d’intérêt particulier pour l’État et les investissements structurants.
Le régime de stimulation des secteurs prioritaires est appelé « régime sectoriel », le domaine des zones d’intérêt particulier est appelé « régime de zone », tandis que le régime de structuration des investissements est appelé « régime structurant ». « .
Investissements dans les mines et carrières, l’agriculture, l’aquaculture et la pêche, l’industrie, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et pétrochimique, les services et le tourisme, les énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que l’économie de la connaissance et les TIC.
Dans le phase de réalisation, ces investissements peuvent bénéficier, outre les incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun, de l’exonération des droits de douane sur les marchandises importées et de l’exonération de la TVA sur les biens et services importés ou achetés localement et directement liés à leur Ils bénéficient également d’une exonération du droit de mutation à titre onéreux et de l’immatriculation foncière pour toutes les acquisitions immobilières réalisées dans le cadre de l’investissement en question, ainsi que de l’exonération des droits d’enregistrement dus pour les actes constitutifs de sociétés et d’augmentation de capital
Elles seront également le domaine de la publicité sur le terrain, ainsi que les rémunérations de l’Etat liées aux concessions de biens immobiliers bâtis et non bâtis destinés à la réalisation de projets d’investissement ou à l’exonération ultérieure de la taxe foncière sur les biens immobiliers relevant de l’investissement pendant une durée de dix (10) ans à compter de la date d’acquisition.
En phase d’exploitation, il y aura exonération d’impôt sur le revenu (IBS), en plus de l’exonération de taxe professionnelle (TAP) pour une durée comprise entre trois (03) et cinq (05) ans à compter de la date d’entrée en service.
En termes d’investissements éligibles au « régime de zone », il s’agit de ceux réalisés dans les localités des Hauts Plateaux, du Sud et du Grand Sud, dans des localités dont le développement nécessite un accompagnement particulier de l’Etat ou encore des localités disposant de ressources naturelles potentielles à valoriser . .
Outre les incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun et les avantages accordés aux investissements relevant du « régime sectoriel » en phase de réalisation, les investissements relevant du « régime zonal », dont les activités ne sont pas exclus, peuvent également bénéficier en phase d’exploitation, de l’exonération d’IBS et de TAP pour une durée comprise entre cinq (05) ans et dix (10) ans à compter de la date de mise en service du projet.
La liste des activités non éligibles aux avantages prévus par le régime zonal est établie par voie réglementaire, souligne le texte.
Par ailleurs, les investissements éligibles au dispositif « investissements structurants » sont des investissements à fort potentiel de création de richesses et d’emplois, susceptibles d’augmenter l’attractivité du territoire et de créer un effet d’entraînement sur l’activité économique pour le développement durable, selon le document. .
Ces projets peuvent bénéficier des incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun, ainsi que des avantages accordés au « régime sectoriel » et au « régime zonal » en phase de réalisation, explique le projet de loi, précisant que les avantages de l’investisseur bénéficiaire réalisant l’investissement pour le compte de ce dernier.
Durant la phase d’exploitation, ils bénéficient également d’une exonération d’IBS et de TAP pour une durée comprise entre cinq (05) ans et dix (10) ans à compter de la date d’entrée en exploitation du projet.
Ces investissements peuvent également être soutenus par l’Etat en prenant en charge, en tout ou en partie, les travaux d’aménagement et d’infrastructure nécessaires à leur réalisation, sur la base d’une convention entre l’investisseur et l’Agence agissant pour le compte de l’Etat. et conclu après son approbation par le gouvernement.
En outre, le nouveau texte prévoit le maintien des droits et avantages légalement acquis par l’investisseur en vertu de la législation précédente.
Il prévoit également le transfert du portefeuille de projets précédemment subordonné au Conseil National de l’Investissement à l’Agence Algérienne de Promotion des Investissements.