La production locale de médicaments génériques, qui couvre désormais un taux important des besoins du marché national, a permis de réduire les factures d’importation des médicaments et d’assurer leur disponibilité aux citoyens à des prix raisonnables, a déclaré un responsable d’un laboratoire de production locale, le Dr Mohamed Chafik. Mouzali. .
S’exprimant lors d’une réunion sur la production et l’utilisation des médicaments génériques, le Dr Mouzali a indiqué que le taux d’utilisation de ces médicaments était d’environ 70%, ce qui a permis de réduire la facture d’importation et d’assurer la disponibilité du produit. au niveau local, décrivant l’Algérie comme « le pays leader dans ce domaine grâce aux décisions prises par les pouvoirs publics ».
Soulignant la stratégie algérienne de développement de l’industrie pharmaceutique locale, notamment des médicaments génériques, afin d’assurer leur disponibilité à des prix raisonnables, le Dr Mouzali a rappelé la première décision souveraine prise en 1997, qui imposait aux multinationales d’investir en Algérie.
Il a également cité la mise en place d’un cadre juridique régissant cette industrie en développement, en plus de l’interdiction de 2008 d’importer 800 médicaments fabriqués localement.
Le responsable a souligné l’intérêt porté par les pouvoirs publics à cette industrie, qualifiant la volonté politique de « courageuse ».
Dans son allocution, le Dr Mouzali a passé en revue le processus de fabrication de toute classe de médicaments, depuis son invention jusqu’à ce que son brevet soit tombé dans le domaine public, en passant par l’équivalence thérapeutique, la bioéquivalence et les essais cliniques visant à comparer l’efficacité des médicaments génériques à celle des les initiateurs, jusqu’aux effets secondaires de ces classes.
Le dossier technique et administratif de fabrication des médicaments en Algérie fait l’objet de « mesures rigoureuses », qui ont permis, a-t-il estimé, que les médicaments biosimilaires de qualité répondent aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé et Global Laboratories.
Evoquant le rôle des laboratoires « El Kendi », le même intervenant a précisé que ces laboratoires opérant dans le cadre d’un partenariat algéro-jordanien se sont imposés comme des leaders dans le domaine depuis 1989.
Rappelant, dans ce cadre, les classes produites par ces laboratoires locaux, notamment ceux des maladies chroniques et du cancer, citent leur projet de production de médicaments issus des biotechnologies.
Achouak Ghourab, maître de conférences à la Faculté de pharmacie, a passé en revue les différentes techniques et l’importance des médicaments issus des biotechnologies, qui, selon elle, ne peuvent en aucun cas remplacer les médicaments biosimilaires, mais jouent « un rôle important » dans le développement de futurs traitements.