Le groupe El-Binaa de l’Assemblée populaire nationale (APN) a organisé jeudi une journée parlementaire sur « la politique de l’emploi, la sécurité sociale et la solidarité » dans le but d’évaluer la politique de l’emploi et l’impact social de celle-ci.
Cette rencontre, à laquelle ont participé le président de l’APN Brahim Boughali et des responsables de partis politiques, a porté sur plusieurs sujets liés à la politique de l’emploi et à son impact social, ainsi qu’aux politiques de protection sociale et de solidarité. .
A cette occasion, le président du Mouvement El-Binaa, Abdelkader Bengrina, a souligné que l’aboutissement de la politique de l’emploi nécessite une « approche globale » à long terme impliquant tous les acteurs et « une dynamique interactive avec les changements de l’environnement social. – l’environnement économique et les contextes de l’environnement régional international ».
Dans le même contexte, il a insisté sur la nécessité de « lever les obstacles aux projets d’investissement bloqués ».
M. Bengrina a également souligné la nécessité de soutenir l’investissement productif, les petits projets et les projets émergents, en donnant la priorité aux secteurs producteurs de richesses capables de créer des opportunités d’emplois permanents.
Affirmant que « le bien-être de la société et une vie décente ne peuvent être atteints que par le développement », il a noté que le développement du développement dépend de la sécurité et de la stabilité, du resserrement des rangs et du renforcement du tissu social.
Le président du Mouvement El-Binaa a également souligné l’importance de « soutenir les affaires et de placer l’intérêt national suprême au-dessus de toute autre considération ».
Dans leurs recommandations, les participants appellent à une réflexion avec différents partenaires pour « évaluer les effets sociaux des politiques d’emploi passées et proposer des solutions et de nouveaux mécanismes adaptés aux mutations socio-économiques.
Ils ont appelé à l’organisation de réunions nationales par le ministère du Travail pour la « réforme du système de retraite et de protection sociale », plaidant pour « l’intégration définitive de tous les travailleurs (toutes formules confondues) sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale ».
Ils ont également appelé à une accélération de la révision de la législation du travail, conformément aux changements et adaptations aux évolutions actuelles, ainsi qu’à une révision de la loi sur la fonction publique afin qu’elle puisse répondre aux besoins des travailleurs du secteur. en « inscrivant les nouvelles professions dans la liste des métiers lourds exigés pour la retraite anticipée, ainsi que la prise en compte de 32 années de service à la retraite. »