Houari « secteur préservé », en application du décret exécutif de février 2015, selon le chef du service du patrimoine au sein du ministère de la culture et des arts, Barka Djamel, qui a estimé que ce classement est un acquis pour la ville d’Oran et un valorisation de son patrimoine matériel et immatériel.
La zone de Sidi El-Houari comprend des monuments archéologiques et historiques classés au patrimoine national, dont la Casbah, des forts, des forteresses, des palais, des mosquées anciennes, des portes historiques et des paysages naturels. Le site est également connu pour ses bains turcs dont certains ont été restaurés, d’autres en cours de restauration ou en attente de restauration, ainsi que le premier hôpital du secteur (Baudens) et le siège de la première préfecture.
Par la suite, une étude a été enregistrée pour l’élaboration d’un plan permanent de conservation et de mise en valeur du secteur préservé de Sidi El-Houari, sous la tutelle de la municipalité d’Oran. Un bureau d’étude agréé par le ministère de la Culture et des Arts a été retenu pour sa réalisation, a indiqué M. Barka, soulignant que « la première phase de cette étude, pour laquelle une enveloppe financière de 12 millions de dinars a été sanctionnée, a été présentée en deux mois. pour approbation ».
Ce plan est considéré comme un outil d’urbanisme pour la protection des biens culturels situés dans ce secteur, inscrits à l’inventaire supplémentaire ou en cours de classement, a-t-il précisé.
En 2019, la Commission nationale des biens culturels de la Le ministère de la Culture et des Arts a classé cinq forts sur la liste du patrimoine national, à savoir la ville de Santa Cruz, la ville de l’Alhambra (Rosalcasar), la ville de Saint Grégoire et les villes de San Pedro et San Santiago, a déclaré le chef de l’Office National d’Exploitation et de Gestion des Biens Culturels Protégés d’Oran, Niar Sanaâ, que la wilaya d’Oran comprend 12 forteresses datant de diverses périodes historiques. d’anciennes mosquées, dont la mosquée « Hassan Bacha », la « porte des Espagnols », la « porte des santons » et un autre projet lié au déplacement de la « porte du caravansérail ». », Situé au niveau du jardin Ibn Badis (ex-Promenade de Létang). Ce jardin, classé paysage au niveau national, a récemment bénéficié d’une opération de réhabilitation.
De son côté, la Direction Locale de l’Urbanisme, de la Construction et de l’Architecture a aménagé la Place de la République à Sidi El-Houari, qui est l’une des anciennes places publiques qui font la renommée du quartier, en plus de l’éclairage public général de Rue Khedim Mustapha jusqu’à la forteresse de Santa Cruz sur les hauteurs du mont Murdjadjou sur une longueur de 9 km.
Le quartier a également bénéficié, en 2009, d’un projet pilote de réhabilitation des bâtiments anciens tout en préservant l’aspect architectural et historique, ainsi que d’un programme de relogement pour les occupants de logements précaires et ceux dont les logements risquent de s’effondrer.
De par sa situation géographique privilégiée et sa proximité avec le port de commerce et de pêche, ce quartier n’est qu’à une dizaine de minutes du centre d’Oran. Le piéton peut accéder à l’ancien escalier. Les jeunes du quartier ont rendu célèbre le sport de l’aviron et sont devenus la fierté de ce lieu qui possède la plus ancienne piscine de la wilaya, « Bastrana ».
La relation de ses habitants ne se limite pas à la pêche et à la pêche, mais est également liée aux anciens de « Sidi El-Houari », l’histoire de Si Abdelkader, dit « Taxi B’har » ou « Zemzem », qui a passé 50 ans à transporter des ouvriers portuaires, des hommes des cavernes ou des touristes, chaque saison, d’une plage à l’autre, devenant une véritable légende pour les amoureux de la mer.