La Wilaya de Mascara, le centre sportif de Sig, accueillera une partie des compétitions programmées pour la 19e édition des Jeux Méditerranéens. L’événement sera l’occasion pour les délégations étrangères et les visiteurs de découvrir des sites qui témoignent de l’histoire et de la lutte du fondateur de l’État algérien moderne, l’émir Abdelkader, contre l’occupant français de 1832 à 1847.
Parmi les sites répertoriés sur le liste des biens culturels nationaux est la Zaouia d’El Guetna, dans la ville de Hacine, berceau de ce personnage historique national et centre d’influence du savoir et du savoir car elle fut une école d’apprentissage du Saint Coran, puis un lieu incontournable pour ses activités religieuses, intellectuelles et scientifiques au temps du père de l’émir.
Les mathématiques et l’astronomie étaient enseignées dans ce zoo, attirant des étudiants et des stagiaires de divers pays arabes et musulmans.
L’arbre de Derdara, situé dans la commune de Ghriss, attire toujours les visiteurs qui viennent se recueillir sur un lieu où s’est déroulé un événement important, celui de la première foi en l’émir Abdelkader par les tribus de la région pour mener la résistance populaire à l’occupant français . Les événements ont eu lieu le 27 novembre 1832, on s’en souvient.
Deux autres sites figurent parmi les lieux à visiter. La première est la Z’mala de l’émir, construite en 1841 après l’occupation de la ville de Mascara, qui fut la capitale itinérante de l’émir Abdelkader. L’autre est la mosquée Sidi Hassan, située dans le quartier Aïn El Beida de Mascara, où fut tenu le second serment d’allégeance à l’émir le 4 février 1833. Cet édifice religieux, aujourd’hui appelé la mosquée Moubayâa, existe toujours et est fréquenté quotidiennement par les croyants à ce jour.
D’autres monuments et sites encore liés à la période de l’Emir Abdelkader sont à offrir aux visiteurs, comme le quartier général du commandement, construit fin 1792 par le Bey d’Oran Mohamed Ben Othmane et qui servait de quartier général au haut commande après la première fidélité de l’émir, en 1832 jusqu’à la chute de la ville de Mascara aux mains de l’occupant français en 1841.
La ville de Mascara abrite également la cour de l’émir, construite en 1792 et utilisée. lors de la fondation de l’Etat algérien moderne d’établir un véritable système judiciaire moderne et de défendre les droits moraux et civiques de la population.
Tous ces monuments ont bénéficié, ces dernières années, d’opérations d’aménagement et de restauration dans le cadre du programme de mise en valeur et de protection initié par le Ministère de la Culture et des Arts.
Par ailleurs, la Direction de la Culture a élaboré un programme qui intègre cette partie de l’histoire de la résistance de l’Emir Abdelkader aux JM Oran-2022. Il prévoit des visites de sites historiques datant de la période de résistance de l’émir Abdelkader au profit des délégations sportives participantes, ainsi que de la presse étrangère qui couvrira cette compétition internationale.