Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a présenté jeudi aux membres de la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la Nation le texte de la loi définissant les règles générales applicables aux zones franches, il est indiqué dans un communiqué libération du Conseil de la Nation. Comité.
Lors de la réunion de la commission présidée par Noureddine Tadj, en présence de la ministre des relations parlementaires, Basma Azouar, M. Rezig a déclaré que ce texte de loi est conforme aux instructions et directives d’application du président de la République , M. a chargé le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations de s’attaquer au problème de la contrebande en développant le commerce extérieur et en « créant des zones franches avec les pays africains voisins ».
Le texte de loi vise à définir les règles générales applicables aux zones franches afin de consolider l’investissement et la production, stimuler et diversifier l’économie nationale et, par conséquent, favoriser les exportations et réduire la facture des importations, a souligné le ministre.
« La création de ces zones franches est susceptible d’exonérer les échanges entre les pays membres africains de droits de douane et d’augmenter les possibilités d’emploi pour une jeune main-d’œuvre », a-t-il déclaré.
On estime que le niveau des échanges interafricains augmentera de 52,3% par an grâce à ces zones franches, a-t-il ajouté.
La croissance des zones franches dans le monde a conduit à la création en 2014 de l’Organisation mondiale des zones franches, qui favorise l’échange de points de vue, de bonnes pratiques, de données et d’expertise.
En outre, le ministre a mis l’accent sur la création de l’Organisation des zones franches africaines, qui est un lien avec les zones économiques africaines et une plate-forme d’échange des différents modèles de développement économique en Afrique, regroupant actuellement 37 pays africains. .
« Le gouvernement facilite les activités dans ces domaines en introduisant un certain nombre d’incitations, telles que des infrastructures, des exonérations douanières et fiscales et des procédures administratives simplifiées, utilisées comme l’un des instruments des politiques nationales de développement économique. Ces zones cherchent actuellement à attirer des start-up et des entreprises étrangères dont les produits sont destinés principalement à l’exportation », a poursuivi M. Rezig.
M. Rezig a précisé, à cet égard, que ces territoires, étant des mécanismes de développement à l’échelle d’une région ou d’un pays donné, permettent d’atteindre plusieurs objectifs, notamment par la création d’emplois, le développement de l’environnement local et la force de l’emploi national, l’amélioration de la formation professionnelle, le développement et la diversification des exportations, en plus d’attirer les investissements étrangers directs, d’augmenter les recettes en devises et de contribuer à la diversification de l’économie.
Ainsi, la création de telles zones « sert la vision stratégique adoptée et le choix fait par les hautes autorités du pays concernant l’adoption de la politique des zones franches et leur érection comme centres de coopération et de développement économique. l’intégration en Afrique, en plus d’un mécanisme de diversification de l’économie nationale et de promotion des exportations », a ajouté le ministre.
Suite à la présentation du ministre, la voie a été ouverte aux membres de la commission pour exprimer leurs inquiétudes face au texte, soulignant l’importance de ces zones franches, qui contribueront à soutenir l’effort de relance de l’économie et de la croissance nationale, engagé. par le Président de la République.
A son tour, le ministre a répondu à ces interrogations et inquiétudes en apportant plus de précisions et d’explications, il est également indiqué dans le communiqué.
Enfin, la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la Nation a indiqué qu’elle travaillait actuellement sur son rapport préliminaire sur le texte de loi, en vue de sa présentation à la plénière qui aura lieu. mardi prochain, qui sera consacré à la présentation et à l’examen du texte de loi.