Le Conseil de la santé, des affaires sociales, du travail et de la commission de la solidarité nationale a entendu mercredi un exposé du ministre du travail, du travail et de la sécurité sociale, Youcef Cherfa, sur la loi complétant la loi sur les relations de travail, qui sera débattue lundi prochain en plénière .
Selon un communiqué du Conseil de la Nation, la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale, présidée par M. Habib Douagui, président de la Commission, a tenu une séance pour entendre le représentant du gouvernement, M. Cherfa , en présence de la ministre déléguée au Parlement Basma Azouar, lors de la présentation et de l’examen d’un texte de loi qui complète la loi no. 90-11 du 26 Ramadhan 1410 correspondant à la date du 21 avril 1990 relative aux relations du travail.
Au début de sa présentation, M. Cherfa a rappelé que ce texte s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du 44ème engagement du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui « permet aux travailleurs et fonctionnaires d’accéder au monde de l’entrepreneuriat .
Cela se fait en « incluant un nouveau droit au profit des travailleurs par le bénéfice d’un (1) an de congé sans solde, prolongeable sur une période de six mois, ou de travailler à temps partiel afin de créer une entreprise garantissant en en même temps un pourcentage du salaire mensuel, afin de consacrer l’esprit d’entreprise à la maison », a indiqué le premier responsable du secteur.
La création de ce droit, poursuit le ministre, contribuera à la « mise en œuvre de la politique du Gouvernement visant à promouvoir l’entrepreneuriat », qui est « la composante la plus importante de la politique nationale de l’emploi », en plus des garanties qu’elle offre » . des travailleurs qui veulent lancer leur projet d’entreprise sans craindre de perdre leur emploi lorsque son lancement est interrompu ou retardé ».
« Le droit au congé de création d’entreprise est un droit qui concerne les salariés et les fonctionnaires, cependant ce texte de loi s’applique aux salariés travaillant dans le secteur économique », a indiqué le représentant du Gouvernement, soulignant que « l’Ordonnance 06 -03 portant statut général de la fonction publique sera modifié et complété pour permettre aux fonctionnaires de jouir de ce droit ».
« Les salariés peuvent également bénéficier d’aides financières, entre autres avantages, dans le cadre des dispositifs d’aide à la création d’activités, toutes formules confondues, l’objectif étant de relancer la dynamique économique, par la création d’entreprises portées par des salariés, etc. il contribue, à l’avenir, à la création d’emplois », a-t-il ajouté.
Au terme de son exposé, le représentant du Gouvernement est revenu de manière exhaustive sur le contenu de la modification prévue par la loi n° 90-11 relative aux relations du travail, invoquant « l’élaboration d’un projet de décret exécutif fixant les modalités d’obtention du congé . ou un travail à temps partiel pour démarrer une entreprise ».
Les préoccupations et interrogations des membres de la commission portaient principalement sur la loi, la plupart des interventions portant sur le rôle de cette loi pour encourager l’entrepreneuriat chez les citoyens en général et les jeunes en particulier, « ce qui contribuera certainement à stimuler la rythme de développement et d’amélioration du cadre de vie des citoyens en général », ont-ils déclaré.
La commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale du Conseil national prépare actuellement son rapport préliminaire sur cette loi, en attendant sa présentation et son débat en séance plénière du Conseil, prévue le lundi 27 juin.