La 17ème « Andaloussiates El Djazair » continue de ravir le public algérien, avec un spectacle de grande qualité interprété jeudi soir à Alger par l’association culturelle de la musique andalouse, « El Djenadia » de Boufarik, devant un public conquis, relativement nombreux.
Accueillis à la Salle Ibn-Khaldoun le 19 mai, les 17e « Andaloussiates El Djazair » ont souligné, pour la troisième semaine, la prestation de la grande école « El Djenadia », digne héritière de l’héritage de la musique andalouse, dont l’orchestre est dirigé avec masterisé par le maître des percussions Lamine Bouzar.
Une trentaine d’instrumentistes, dont 17 musiciens, ont interprété pendant une heure et demie trois parties d’un riche programme d’extraits des nouveaux genres Raml El Maya, « Hwaza » et « Aroubi ». une randonnée de rêve aux ambiances solennelles.
Les chants, « Ya wahid el asri » (inqileb), « Ya djabiri » (derdj), « Kad Djoumiâa » (inçraf 1), « Beyna ed’dhoulouaï » (inçraf 2), « Lehbib ech’chems saïl » (inçraf-kh’lass), « Harramtou bik nouâassi » (kh’lass 1) et « Aâchiyatoun » (kh’lass 2), ont été rendus avec brio dans le respect des standards académiques de ce genre de musique savante.
Rabhi, Dina El Djennadi, Sara Benmessaï, Haroun Chettab et Nassim Boughezala.
« Ya ghayet el meksoud » (inçraf zidène), « Ah nar el forqa » (hawzi), « El khendoud Ez’Zhira » (aroubi), « Ya nassim Er’Rawdi » (kh’lass1) et « Rimoun nedret ‘ni » (kh’lass 2), étaient les titres de la seconde partie, très applaudis par le public. ans) au qanun, Sid Ali Boumezal au violon, Youcef Lekhal au nay (flûte arabe), et les frères Saidani, Akram ( 14 ans) et Aylane (12 ans) ont également montré toute la palette de leurs talents à travers leurs performances, empreintes d’ornements techniques dans les différents istikhbars. Les tranchants et mélancoliques des violons et non, ont judicieusement dessiné les lignes de l’identité sonore du genre andalou. rib), « Aâyit saber » (hawzi 1) et « Hadh el wah’ch aâliya » (hawzi 2), ont été chantés dans la dernière partie du spectacle, se terminant par « Jahegh vezzaf dha meziane » une reprise d’Akli Yahiaten demandée par le public qui avait un bon répondant, s’adressant aux artistes, applaudi et nourri à plusieurs reprises.
Sous l’œil bienveillant de son Président, Abdelkader Essemiani, l’Ensemble El Djenadia est attendu le 17 juin à Alger, dans la Salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth, et le 1er juillet, au même endroit, pour célébrer 60 ans de l’Indépendance et de la Fête de la Jeunesse avec notamment le très attendu spectacle du « SAMAA Trio » de l’association.
Fondée en 1985, l’association culturelle de musique andalouse, « El Djenadia » à Boufarik, doit son nom à feu Cheikh Boualem Djenadi (1903-1972), artiste de talent dans le genre Hawzi et Aroubi, originaire de la région.
L’ensemble s’est donné pour objectif de « faire revivre et perpétuer le patrimoine musical andalou » et de jeter les bases d’une « École d’où émergeront les futurs talents et virtuoses andalous dans le domaine de l’art ».
Avec une vingtaine d’albums à son actif, l’association « El Djenadia » de Boufarik a été primée à plusieurs reprises dans diverses manifestations musicales andalouses, en Algérie et à l’étranger.
plus de monde dans la salle Ibn Khaldoun », où ce grand rendez-vous des associations musicales andalouses se poursuit jusqu’au 10 juin.