Les professeurs d’histoire et de droit ont lancé jeudi un appel à Alger pour préserver la mémoire nationale et transmettre la culture historique aux générations futures.
« Nous avons un grand travail à faire en termes de préservation de la mémoire et de l’histoire nationales », un défi que « chacun doit relever pour transmettre cette mémoire, qui contient des actes héroïques et des sacrifices, aux générations montantes », ont-ils indiqué. par les spécialistes du Forum. de Radio Algérie Internationale (RAI) à l’Auditorium Aissa-Messaoudi.
Dans ce contexte, l’avocate Fatima Zohra Benbraham a souligné la nécessité « d’accorder plus d’attention à l’histoire de la Révolution et à la mémoire nationale », considérant que le dossier de la préservation de la mémoire nationale « est de la responsabilité de chacun ».
Elle a souligné, une fois de plus, « la nécessité de relancer le projet de loi incriminant le colonialisme, une revendication populaire capable de donner une légalité aux violations et crimes commis par la France contre le peuple algérien pendant la période coloniale. et de l’amener (la France) à avouer ses crimes, à s’excuser et à faire amende honorable ».
Pour sa part, l’historien Amer Rekhila a souligné que « le plus important aujourd’hui en matière de dossier de la Mémoire nationale est la prise de conscience des jeunes sur leur citoyenneté ».
« Gagner la bataille de la mémoire, intellectuellement, est vital pour avancer et faire connaître aux jeunes leur Glorieuse Révolution, qui continue d’inspirer tous les peuples libres du monde entier », a-t-il déclaré.
D’autres participants à ce forum ont évoqué les étapes clés de la lutte du peuple algérien pour la restauration de la souveraineté nationale, mettant en exergue la diplomatie algérienne qui a réussi à internationaliser la cause nationale et à la faire connaître dans les enceintes internationales.