La visite d’Etat du Président de la République, M. Abdemadjid Tebboune, en Turquie, à partir de dimanche, à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, est l’occasion de renforcer les relations d’amitié historiques entre les deux pays et de relever le partenariat aux attentes de deux peuples.
La visite de trois jours du président Tebboune en Turquie devrait donner un nouvel élan à la coopération bilatérale dans le cadre d’un traité d’amitié et de coopération de 2006, renforcer le partenariat entre les deux pays et poursuivre le dialogue politique sur les questions régionales et internationales.
Tebboune dans la plus haute fonction. Lors de sa visite, le président Erdogan a souligné le « caractère stratégique » des relations entre l’Algérie et la Turquie, réaffirmant la volonté de son pays d’intensifier les échanges économiques bilatéraux, ainsi que de poursuivre la concertation politique sur les questions d’intérêt commun.
En décembre 2021, le Premier ministre Aimene Benabderrahmane a représenté le président Abdelmadjid Tebboune au troisième sommet Turquie-Afrique à Istanbul, où il a été reçu par le président Erdogan.
A l’issue de cette audition, M. Benabderrahmane a indiqué qu’il avait été chargé d’adresser plusieurs messages au président Tebboune, notamment une invitation de son homologue turc à effectuer une visite en Turquie « dans les plus brefs délais ».
A cet égard, M. Benabderramane a déclaré que la visite du chef de l’Etat en Turquie permettra aux relations stratégiques entre les deux pays « de s’ouvrir à d’autres perspectives qui répondent aux attentes des deux peuples. algérien et turc ».
Des visites bilatérales intenses pour renforcer la coopération
D’autres visites bilatérales tout aussi importantes ont ciblé tant les chefs de la diplomatie des deux pays que les ministres et responsables de divers domaines d’activité, dont ceux de l’Energie et de l’Industrie.
Ainsi, les deux pays ont maintenu une concertation intensive renforcée par la 11e Commission mixte intergouvernementale de coopération économique, scientifique et technique le 9 novembre 2021, alors que se préparent la première session de coopération de haut niveau. Le Conseil a décidé conjointement avec les présidents Tebboune et Erdogan.
Au niveau parlementaire, les assemblées élues des deux pays entretiennent également une coopération approfondie à travers des échanges, des visites réciproques de délégations et la constitution de groupes amicaux afin de renforcer les relations parlementaires et les consultations sur l’adoption de positions communes sur des questions communes. l’intérêt.
A plusieurs reprises, la Turquie, à travers son ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, a exprimé sa volonté de poursuivre la coopération à tous les niveaux avec l’Algérie, notamment sur les questions régionales et internationales, afin d’assurer la sécurité et la stabilité dans toute la région.
Cette volonté de travailler ensemble s’est concrétisée par la signature de plusieurs accords de partenariat et de coopération, ainsi que de protocoles d’accord dans divers secteurs, notamment l’énergie, l’agriculture, le tourisme, l’enseignement supérieur, la culture, la diplomatie, la santé et les start-up. haine.
Sur le plan économique, le partenariat entre Alger et Ankara se renforce et se développe de manière dynamique, donnant lieu à de nombreux forums d’affaires réunissant des opérateurs économiques et des chefs d’entreprise, augmentant le volume des échanges mutuels et des projets d’investissement.
L’Algérie est aujourd’hui classée comme le deuxième partenaire commercial de la Turquie en Afrique, après l’Egypte, et reste la première destination des IDE turcs sur le continent.
Compte tenu de la densité de ces échanges et de la pleine coopération, ainsi que des opportunités importantes qui s’offrent à eux, l’Algérie et la Turquie aspirent à élever leurs relations au rang d’excellence et à travailler ensemble pour répondre aux besoins du marché local mais aussi des attentes des marchés régionaux et des Africains en tirant parti de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEA).