qui ont dénoncé la manière dont leurs fils, frères et épouses ont été durement maltraités pour leurs activités de défense des droits humains.
Les familles ont particulièrement critiqué les abus utilisés pour faire taire leurs voix.
‘Les 19 prisonniers de’ Gdeim Izik ‘ont été arbitrairement arrêtés en 2010 et condamnés à de longues peines de prison après deux procès pour torture et de nombreuses autres irrégularités. À l’heure actuelle, ils sont détenus dans des conditions brutales dans six prisons différentes au Maroc et sont privés d’assistance médicale et juridique, ainsi que de visites familiales », ont déclaré les experts dans un communiqué.
De passage à Rabat, « la délégation a eu des entretiens avec les ambassades, faisant écho à la demande des familles de libérer immédiatement les détenus, de les transférer dans une prison plus proche de leurs familles et de solliciter la visite d’une délégation internationale », indique-t-on dans le communiqué. .
La dernière visite d’une délégation internationale aux prisonniers de Gdeim Izik remonte à 2013. Il s’agissait alors d’un groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, présidé par le président rapporteur du groupe de travail à l’époque, le professeur Mads Andenas.
Le professeur Andenas, membre de la Délégation internationale pour la protection des prisonniers de Gdeim Izik de mai 2022, a rappelé que « lors de la visite, les prisonniers de Gdeim Izik nous ont informés de la torture et des mauvais traitements et nous avons constaté la détérioration de la santé de certains des » Nous avons également reçu des informations selon lesquelles plusieurs détenus de Gdeim Izik ont entamé une grève de la faim et que leur santé s’est détériorée. Elle continue de se détériorer. Leur vie est désormais plus menacée que jamais », a-t-il averti.
Par ailleurs, la délégation a révélé dans son communiqué de presse que l’avocate norvégienne Tone Sorfonn Moe s’est vu refuser l’entrée au Maroc par la police à l’aéroport de Rabat alors qu’elle se rendait à une réunion avec les familles des prisonniers et a empêché le personnel de l’ambassade de Norvège d’y assister. l’aéroport de parler à l’avocat expulsé.
A cet égard, Mme Moe a dénoncé le fait que « son expulsion est liée à son travail en faveur des droits de l’homme et à la condamnation du Maroc par les mécanismes onusiens des droits de l’homme que le Royaume refuse de respecter et de mettre en œuvre ».
Une délégation d’avocats internationaux, de défenseurs des droits de l’homme et d’observateurs avec les familles des prisonniers de Gdeim Izik tiendra une conférence de presse virtuelle le mercredi 18 mai à 15h00 CET, pour discuter de la situation et appeler à une action internationale leur libération immédiate.