Dzair Scoop

Météorologie : une marée développée par l’ONM sera installée dans le port d’Alger en mai

Meteorologie-une-maree-developpee-par-lONM-sera-installee-dans-le-port-dAlger-en-mai

Meteorologie-une-maree-developpee-par-lONM-sera-installee-dans-le-port-dAlger-en-mai

Un marégraphe développé par l’Office national de la météorologie (ONM) sera installé dans le port d’Alger en mai, a indiqué à l’APS le directeur général de l’office, Brahim Ihadadene.

La version finale du prototype présentée le 23 mars pour célébrer la Journée météorologique mondiale « sera installée dans le port d’Alger le 15 mai au plus tard », a précisé M. Ihadadene.

Cet appareil « breveté » par l’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI) permet de mesurer le niveau de la mer en fonction du temps. Il est le fruit d’une collaboration entre l’ONM et l’Université des sciences et technologies Houari Boumediene (USTHB), a-t-il expliqué.

Ce marégraphe dont les tests se sont avérés « concluants » ne coûte qu’un million de dinars, alors qu’un produit importé est facturé plus de 100.000 euros, précise M. Ihadadene, qui a souligné qu’il était proposé aux opérateurs français de racheter le brevet à l’Algérien. le concepteur de cet appareil.

L’ONM a également « achevé » le développement d’un pluviomètre réalisé en partenariat avec le Centre de Recherches Mécaniques (CRM) de Constantin, ainsi qu’un Data logger (enregistreur automatique de données) qui est le « cœur » d’une station météo utilisée dans la collecte et la transmission de données météorologiques, a annoncé son PDG.

La mise au point de ces deux appareils « a encouragé » le bureau à travailler sur la conception d’une gare « made in Algeria », qui devrait être achevée « d’ici septembre prochain », a-t-il ajouté.

M. Ihadadene a souligné que cela permettra à l’Algérie d’économiser des devises, étant donné qu’une telle gare coûte jusqu’à 10 millions de dinars et que les normes exigent l’installation d' »au moins » 100 km.

Un supercalculateur quatre fois plus puissant

Autre réalisation de l’ONM, son supercalculateur de prévisions météorologiques baptisé « Fennec-HPC » qui a coûté 50 millions de dinars, au lieu de 1 milliard de dinars pour l’achat d’un ordinateur importé, a-t-il précisé. .

Cet ordinateur, opérationnel depuis novembre 2021, est composé d’une vingtaine de serveurs à la pointe de la technologie et fait tourner une plateforme de calcul d’une capacité de 32 térafolps (32 milliards d’opérations/seconde).

Il est ainsi « quatre fois plus puissant que l’ancien calculateur ONM », alors que sa conception coûte « 20 fois moins cher » que l’achat d’un équipement auprès d’un fournisseur étranger, a expliqué le PDG de l’ONM.

Cette plate-forme informatique dont la capacité est « extensible à souhait » permettra de réaliser des économies « supplémentaires » en devises étrangères en supprimant le coût d’achat des licences et des mises à jour logicielles, précise a-t-El.

Ceci en plus de permettre « l’amélioration et la diversification » des produits de l’ONM, mais aussi de contribuer au « renforcement de la position de l’office dans les institutions et organisations météorologiques internationales », a déclaré M. Ihadadene.

A ce titre, il a rappelé que l’Algérie est le seul pays arabe et africain représenté au sein de la Commission technique de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) pour le catalogage des phénomènes météorologiques dangereux.

Le directeur général de l’ONM a également souligné l’opportunité de faire bénéficier d’autres secteurs de cette plateforme informatique, notamment les universités, en mettant à disposition le savoir-faire acquis par ses équipes et « pourquoi pas exporter cet ordinateur vers les pays africains », il a ditIhadadene a également annoncé l’achèvement prévu « au plus tard au premier trimestre 2023 » d’un projet de développement interne de cinq logiciels d’exploitation, précisant que ces logiciels coûtent en moyenne 2 millions d’euros chacun à l’achat à l’étranger, sans compter qu’on parle de dépenses. liées aux mises à niveau et à l’achat de licences supplémentaires.

Il s’agit des applications d’AMET Vision, AMET View, AMET Com, AMET Sat et AMET Data Base, selon le premier responsable de l’ONM expliquant que le développement de ces applications a été fait par des ingénieurs de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI). ).

Quitter la version mobile