Le projet de jumelage entre Météo-Algérie et l’Union européenne (UE), qui touche à sa fin, a permis à l’Office national de la météorologie (ONM) de former 80 directeurs et de réaliser plus de 170 missions d’expertise. Mardi à Alger, le directeur général du Bureau, Brahim Ihaddadene.
« Ce jumelage s’est traduit par la formation de 80 directeurs et la réalisation de plus de 170 missions ONM et a ainsi jeté les bases indispensables aux projets futurs », a déclaré M. Ihaddadene, en marge du séminaire de clôture du projet, a ajouté que « cette expertise permettra à l’Algérie de mieux appréhender son climat et de mieux appréhender les phénomènes météorologiques extrêmes, les conséquences du changement climatique et qui constituent actuellement un enjeu mondial ».
Dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association avec l’UE (P3a), le projet en question a été lancé en mars 2020 pour une durée de 26 mois. Elle a mobilisé 20 experts des deux pays impliqués dans le consortium européen, à savoir la France (Météo-France) et la Finlande (Météo-Finlande).
L’objectif de ce partenariat, selon le Directeur Général de l’Office, est principalement de « renforcer » les capacités techniques de l’ONM, dans toutes ses activités, à savoir l’observation, l’acquisition et le traitement des données, ainsi que la prévision.
Il s’agit également de renforcer les capacités managériales, institutionnelles et commerciales de l’Office, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial, a-t-il rappelé.
Le responsable du projet de jumelage, le directeur de l’exploitation météorologique et climatologique à l’ONM, Salah Sahabi Abed, a rendu compte de la mise en place d’un « nouveau système d’alerte précoce » reliant l’Office aux services de la protection civile, dont les missions communes sont de « protéger les biens et les personnes ».
« Grâce à ce jumelage, nous avons pu nous adapter aux besoins de cette institution et améliorer son système d’alerte, en profitant de l’expérience de Météo France, notamment dans l’anticipation et l’alerte précoce des événements météorologiques dangereux », a-t-il expliqué.
Pour le directeur général adjoint de Météo-France, Alain Soulan, ce jumelage a permis « d’accélérer le transfert de compétences », le qualifiant de « véritable partenariat », car il était « bénéfique à tous et permettait des échanges alimentés par les deux » . parties », indiquant que « les experts ont progressé ensemble dans un contexte mondial marqué à la fois par le défi climatique et la crise sanitaire ».