Le lancement, jeudi, à Alger, de la chaîne parlementaire relevant de l’Institut de la télévision publique (EPTV), concrétise l’un des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant l’ancrage de l’exercice démocratique et le renforcement de la participation. . dans l’acte politique.
La cérémonie de lancement s’est déroulée sous la supervision du Président du Conseil National, M. Salah Goudjil, du Président de l’APN, M. Brahim Boughali et du Premier Ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, en présence du Ministre de Communications, le ministre Mohamed Bouslimani, Basma Azouar, le porte-parole officiel de la Présidence de la République, Samir Aggoune, le président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), Mohamed Louber, ainsi que des membres des deux chambres du Parlement et des chefs de médias publics.
Ce bâtiment des médias se veut « une nouvelle étape dans la construction institutionnelle de la nouvelle Algérie », a-t-il déclaré.
Le président du Conseil de la Nation a déclaré que la création de cette chaîne parlementaire s’inscrit dans le « processus de construction d’une Algérie nouvelle et des institutions d’aujourd’hui et de demain pour asseoir une véritable démocratie et renforcer la place de l’Algérie, surtout maintenant nécessaire de renforcer le front interne ».
Les missions de la station sont de « mettre en lumière le véritable exercice démocratique en mettant en lumière les différentes activités parlementaires, en renforçant le contrôle sur l’exécutif et en faisant connaître la diplomatie parlementaire », a déclaré M. Goudjil.
Il a ajouté que l’action de cette chaîne « ne se limite pas aux deux chambres du Parlement, mais sera également étendue aux Assemblées locales des wilayas et des communes pour expliquer comment agir dans la concrétisation du concept. de la démocratie participative à la base ».
A son tour, le président de l’APN, Boughali a déclaré que le lancement de la chaîne parlementaire était « une preuve de bonne foi et dénotait la volonté de construire une Algérie nouvelle, dont les contours se dessinent », rappelant que la chaîne est l’un des engagements du président Tebboune, qui se concrétisent au jour le jour dans tous les domaines ».
Ce nouvel espace médiatique « apportera inévitablement plus à la scène médiatique spécialisée et contribuera à renforcer l’action parlementaire, tout comme il donnera la vraie image du Parlement et offrira plus de perspectives sur la communication », a-t-il soutenu.
Un espace qui, selon le même responsable, « va élargir le cercle de la transparence et impliquer encore plus la société civile dans l’acte législatif, de manière à renforcer les fondements de la démocratie en reconstruisant les institutions constitutionnelles par le libre arbitre du peuple »
Lancement de cette chaîne Coïncidant avec l’initiative de fédérer, d’unifier les rangs, de renforcer le front intérieur et de renforcer la cohésion nationale afin de relever les défis posés par les évolutions régionales et internationales, M. Boughali a réaffirmé son engagement à « soutenir cette initiative et agir car c’est une source de sagesse et de perspicacité. »
Le Premier Ministre Benabderahmane a déclaré que le lancement d’une chaîne de télévision spécialisée dédiée à la vie parlementaire est l’un des 54 engagements du Président de la République, et se veut une contribution de qualité dans un bien -manière définie qui consacre p politique démocratique et renforcer la participation à l’action politique ».
Il a souligné que l’expérience médiatique est de nature à « corriger les dysfonctionnements de l’émaillage de la communication institutionnelle des deux chambres du Parlement, s’agissant de la place constitutionnelle du pouvoir législatif », estimant que ce nouveau bâtiment « se veut un bâtiment national réalisation ». ce qui contribuera certainement à renforcer la confiance entre l’électeur et l’élu, à instaurer une culture du dialogue, en acceptant les critiques et les divergences ».
Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a pour sa part considéré le lancement de la première chaîne parlementaire publique d’Algérie comme « d’une grande importance » en ce sens qu’il s’agit d’une étape dans la politique de développement du paysage médiatique et de renforcement de sa structure institutionnelle. inscrit à l’article 54 de la Constitution de 2020 ».
La chaîne pourra « renforcer le droit du citoyen à une information exacte et objective, et contribuer à la promotion du rôle de l’information institutionnelle, grâce à une prestation professionnelle susceptible de renforcer la relation de confiance entre le citoyen et les différents partis nationaux. institutions et autorités », a-t-il ajouté, ajoutant que« cela favorisera également la création d’une relation de complémentarité et de coordination entre le Parlement et les autres institutions pour soutenir les efforts visant à construire une nouvelle guerre de 4e génération ».
De son côté, le directeur général de l’Établissement public de télévision (EPTV), Chaabane Lounakel, a souligné qu’avec le lancement de la chaîne parlementaire, le groupe de télévision algérien « est promu au rang des groupes importants au niveau arabe et africain, en termes de nombre de chaînes de télévision et de volume horaire de diffusion quotidienne estimé à 206 heures, soit l’équivalent de 75.000 heures/an ».