L’Algérie a dénoncé le détournement par le Maroc de la Conférence internationale de lutte contre le groupe terroriste Daech, qui vient de se tenir à Marrakech, pour en faire un événement dédié à la question du Sahara occidental.
« La conférence internationale de lutte contre le groupe terroriste Daech à Marrakech a suscité une avalanche de déclarations orchestrées par le pays hôte, qui a cherché à faire de cette rencontre un événement dédié au Sahara occidental », ont déclaré le ministère des Affaires étrangères et le National Community Abroad dans un communiqué publié jeudi.
« Cet exercice de vente simultanée dans lequel plusieurs participants étrangers ont été entraînés a manifestement détourné la Conférence de son objet annoncé et l’a transformé en une tentative pernicieuse de donner une pertinence artificielle à une formule née à la naissance même en 2007 », indique le ministère. .
« Cet entêtement marocain à enquêter largement sur un enfant politique mort-né à l’aide d’une arnaque diplomatique prétendument dédiée à la lutte contre le terrorisme a capturé la bonne foi de certains participants et mis en évidence les intérêts contradictoires » d’autres participants à aspirer du côté marocain. de mutualiser en vain la recherche d’une dénaturation de la question du Sahara occidental qui est et reste une question de décolonisation en engageant pleinement les Nations unies », a déclaré le ministère.
« Le fait que la diplomatie marocaine poursuive le fantôme d’une fausse solution dite d’autonomie et tente de pervertir la lutte mondiale contre le terrorisme en la mettant au service de calculs étroits et égoïstes ne sert en aucun cas les objectifs légitimes de la communauté internationale dans cette affaire. », affirme la même source.
« L’Algérie, qui a payé le prix fort du terrorisme et l’a vaincu, condamne les amalgames que tentent de répandre les occupants marocains. Elle appelle les Nations Unies et les États membres permanents du Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour la promouvoir. la décolonisation effective du Sahara Occidental dans la transparence et conformément au droit international », conclut le ministère dans son communiqué.