Wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, pour son implication dans une affaire de corruption.
Ce verdict contre Abdelkader Zoukh intervient après son procès la semaine dernière dans une affaire de corruption impliquant l’octroi de privilèges indus à un tiers.
Il s’agit de l’octroi au groupe de médias privés (Ennahar) d’une assise foncière à proximité de son siège, alors qu’il dirigeait l’exécutif de la wilaya d’Alger.
Le PDG du groupe Ennahar de l’époque, Anis Rahmani, qui est actuellement en prison, a été convoqué comme témoin dans ce procès qui s’est déroulé à distance jeudi dernier (28 avril).
Le tribunal de Koléa a également condamné Abdelkader Zoukh à une amende de 300 mille DA, outre le versement d’une indemnité de 200 mille DA à la partie civile.
L’accusé Zoukh a été poursuivi pour « abus de pouvoir » et « octroi de privilèges indus à un tiers dans la conclusion d’un accord en violation des lois et règlements ».
Son procès s’est déroulé au tribunal de Koléa dans le cadre de la procédure de juridiction privilégiée, dont les faits se sont déroulés dans la wilaya d’Alger où il exerçait la fonction de wali.
Abdelkader Zoukh est actuellement détenu à la prison de Koléa pour son implication dans trois affaires de corruption impliquant l’octroi de privilèges et de terres aux anciens membres de la famille DGSN, Abdelghani Hamel, et aux hommes d’affaires Ali Haddad et Mahieddine Tahkout.
Le 29 décembre, le tribunal de Tipasa a accordé, dans un nouveau procès d’Abdelkader Zoukh, à la suite de la recevabilité du pourvoi en cassation formé par sa défense devant la Cour suprême, une commutation de ses peines portant à un et trois ans . pour chacune des deux affaires de corruption, et 5 ans de prison dont deux avec sursis dans une troisième affaire.