Les participants au premier Congrès de Génie de l’Energie et des Procédés Industriels (CEGPI 2022) ont appelé lundi à Alger à une plus grande implication des universités et des centres de recherche pour le développement de l’hydrogène vert, un carburant d’énergie renouvelable, en Algérie.
Les intervenants de cet événement, organisé par l’Université des Sciences et Technologies Houari-Boumediene (USTBH), ont souligné la nécessité d’impliquer l’université dans l’élaboration de la stratégie de développement de l’hydrogène vert, fabriqué à partir d’eau et d’électricité d’origine renouvelable. énergies.
L’université, ont-ils poursuivi, aura pour mission de « renforcer les capacités humaines et technologiques » pour la réussite de la transition énergétique en Algérie.
Ils ont également appelé à accélérer la mise en œuvre de cette stratégie en identifiant un cadre réglementaire et réglementaire approprié pour un meilleur développement de l’hydrogène vert en Algérie.
Lors de cette rencontre, Rabah Sellami, directeur de l’hydrogène et des énergies alternatives au Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE), a déclaré que l’association des universités et des centres de recherche dans la production d’hydrogène vert est « un élément important pour une transition énergétique réussie en Algérie ».
Il a affirmé que l’hydrogène vert constituait « un potentiel important pour assurer la sécurité énergétique de l’Algérie et occuper une place de choix sur le marché international ».
« L’hydrogène vert permet de réduire les émissions de carbone des activités économiques les plus polluantes, tout en renforçant la position des énergies renouvelables comme vecteur énergétique », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le représentant du Centre portugais de chimie et de biotechnologie, Joas Paulo Serjo, a indiqué que l’Algérie dispose d’un potentiel et d’atouts qui lui permettent de s’engager dans la production d’hydrogène vert, à travers l’implication d’universitaires et de chercheurs.
A son tour, Imene Khouri, diplômée universitaire tunisienne en génie biologique, a présenté une communication sur la valorisation des rejets d’eaux industrielles.
Selon elle, les déchets industriels représentent la moitié des rejets organiques polluants de l’environnement, d’où la nécessité, dit-elle, de récupérer ces eaux usées pour les réutiliser à d’autres fins, notamment agricoles.
Mme Khouni, en revanche, a appelé à la récupération des matières premières perdues dans les eaux industrielles, qui est « un trésor ».