Le tribunal sahraoui contre l’occupation marocaine (ISACOM) a appelé la communauté internationale à interdire l’exportation et la vente de logiciels de surveillance au Maroc, en raison de la répression des libertés fondamentales au Sahara Occidental occupé.
C’est selon un communiqué publié vendredi par la Commission, à la suite des révélations sur l’utilisation par le régime marocain du programme d’espionnage sioniste « Pegasus » pour espionner la militante sahraouie des droits de l’homme, Aminatou Haidar, dont l’interdiction immédiate sur l’exportation, la vente, le transfert et l’utilisation de logiciels de surveillance technologique au Maroc, qui n’hésite pas à les utiliser pour réprimer les libertés et entraver les activités des défenseurs des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé. »
Le communiqué salue également le travail technique « professionnel » et « méticuleux » d’Amnesty International pour dénoncer l’exposition des défenseurs des droits humains à l’espionnage, expliquant que l’Etat occupant marocain fait de Pegasus « une arme pour attaquer les militants sahraouis, surveille leur vie privée et que des membres de leur famille pour faire pression sur eux et lancer des campagnes de diffamation à leur encontre, voire tenter leur vie ».
Dans le même document, l’organisation sahraouie dénonce l’utilisation du programme d’espionnage « Pegasus », qui facilite la tâche des pays expansionnistes, comme le régime marocain, pour commettre des violations des droits de l’homme tant dans les territoires occupés des Sahraouis contre les Sahraouis militants et au Maroc contre des militants marocains ».
Pour rappel, après l’éclatement du scandale de l’implication marocaine au milieu de l’année 2021 dans l’espionnage de nombreuses personnes, journalistes, militants des droits de l’homme et personnalités politiques à travers le logiciel « Pegasus », ISACOM a demandé l’ouverture d’une enquête internationale. et exigé que les responsables soient traduits en justice.
La Commission Sahraouie a également appelé les Nations Unies et ses organes des droits de l’homme à « protéger les défenseurs sahraouis des droits de l’homme contre les politiques de représailles potentiellement mortelles de l’État occupant et des membres de leur famille.