Le juge d’instruction du tribunal de Ghriss (Mascara) a ordonné, jeudi, le placement en détention provisoire de l’auteur présumé du meurtre de la petite Hanane, âgée de 9 ans, devant le tribunal, a-t-on appris auprès du procureur près le tribunal. , Slimane Miloud Othmane.
Dans une déclaration au tribunal, le même fonctionnaire a indiqué que le juge d’instruction près le tribunal, saisi de l’affaire, a ordonné le placement du prévenu (BN), âgé de 36 ans, en condition préventive. détention pour meurtre avec préméditation et vol.
Il a précisé que les faits de cette affaire remontent à mardi dernier, lorsque la brigade de gendarmerie nationale de la commune d’Aïn Fras a reçu un appel du père de la victime vers 13h30, lui annonçant la disparition de sa fille Hanane. , demeurant au village de « Laâbana » dans la commune d’Aïn Fras, à partir de 11 heures du même jour.
Le procureur du tribunal de Ghriss a ajouté que les éléments de la gendarmerie nationale se sont déplacés sur place et ont lancé une opération de recherche qui a permis de découvrir le corps de la victime dans une cavité recouverte de terre, non loin du village, les mains liées et les yeux bandés avec un foulard autour du cou et des ecchymoses sur le visage.
M. Slimane Miloud a indiqué que les investigations des éléments de la gendarmerie nationale ont révélé que l’accusé était la dernière personne vue avec la fillette, ajoutant que le suspect a été confronté, au cours de l’enquête, à quelques indices conduisant à admettre qu’il a tué la jeune fille après l’avoir emmenée dans un endroit isolé et l’avoir étranglée à l’aide d’un foulard en sa possession et avoir confisqué ses boucles d’oreilles.
Selon la même source, le prévenu a avoué aux éléments de la gendarmerie nationale qu’il avait pris la direction de Sfisef (wilaya de Sidi Bel-Abbes) pour revendre les boucles d’oreilles volées et qu’il était retourné sur place pour participer à la recherche de l’enfant pour lever tout soupçon.
L’autopsie sur le corps de la victime a affirmé que le décès était dû à une strangulation, révélant la présence d’ecchymoses sur son visage et son cou, indique la même source, indiquant que l’accusé a été présenté devant le parterre du tribunal de Ghriss, puis transféré au juge d’instruction du même tribunal.