Le président du Conseil national, Salah Goudjil, a reçu mercredi, à Alger, le ministre des Affaires étrangères du Burundi, Albert Shingiro, à cette occasion les deux parties ont réaffirmé l’importance de la coordination dans les enceintes internationales, notamment au sein de l’Union africaine (UA ). , est indiqué dans un communiqué du Conseil de la Nation.
M.Goudjil et le chef de la diplomatie burundaise ont souligné « l’importance de la coordination dans les enceintes internationales, notamment au sein de l’UA », compte tenu du rôle politique proactif de l’Algérie sur le plan régional et sur le continent africain », précise le communiqué.
Le président du Conseil national a passé en revue la démarche initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui vise « la coopération bilatérale sur le continent africain et l’activation de tous les mécanismes de coopération entre les pays pour optimiser l’utilisation de leurs ressources humaines et matérielles dans au service de leurs peuples. »
Soulignant l’importance de « renforcer la coopération et le partenariat entre les pays africains au service du continent et d’atteindre ses objectifs de progrès et de développement », M. gouvernements des deux pays » et « la nécessité d’activer les mécanismes d’action du Parlement africain et de renforcer ses capacités pour qu’il reste au service du continent et des peuples africains », ajoute la même source. les deux parties ont également échangé des vues sur un certain nombre de questions continentales et internes nationale.
M. Goudjil en a profité pour rappeler les constantes diplomatiques de l’Algérie, fondées sur « le respect de la souveraineté des pays et le rejet de l’ingérence dans les affaires intérieures d’autrui », en plus de « soutenir le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes « . et les efforts pour décoloniser l’Afrique et le monde, conformément aux principes du droit international, aux chartes et décisions des Nations Unies ».
Il a souligné que la résolution de la question sahraouie « relève de la responsabilité collective internationale », ce qui signifie « redoubler d’efforts pour mettre en œuvre les décisions pertinentes de l’ONU ». Au cours de l’entretien, les deux parties se sont félicitées de l’ouverture de l’Ambassade d’Algérie au Burundi et de l’Ambassade du Burundi à Alger et ont examiné plusieurs points liés aux relations entre les deux pays, tels que l’enseignement supérieur, l’éducation, la santé et l’agriculture.
A cette occasion, le ministre burundais a salué les efforts de développement que connaît actuellement l’Algérie, sous la houlette du président Tebboune, exprimant « la volonté de son pays, sous la houlette du président Evariste Ndayishimiye, de renforcer les relations avec l’Algérie et d’intensifier coopération et concertation sur toutes les questions d’intérêt commun », conclut le communiqué du Conseil.