L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a relevé la détérioration continue du niveau de vie marocain en raison de la sécheresse, de la hausse des prix et du taux de chômage et de la pauvreté, qui a entraîné une escalade des mouvements de protestation et de sit-in dans le Royaume.
Dans un communiqué publié vendredi, l’AMDH a indiqué qu’elle poursuivait son attaque contre les acquis et les droits socio-économiques de la population, ajoutant que la sécheresse avait exacerbé les souffrances des petits agriculteurs en l’absence du gouvernement. également dans un contexte de hausse des prix, de ralentissement économique et de hausse des taux de chômage et de pauvreté.
AMDH a notamment souligné la situation catastrophique des travailleurs agricoles, à l’origine de vagues de protestations et de sit-in devant des entreprises agricoles et des unités touristiques et industrielles.
Elle a également mis en garde contre la violation des droits de ces travailleurs, privés de leurs droits les plus élémentaires (santé, sécurité) et confrontés à des conditions inhumaines aux yeux des autorités marocaines.
L’association a également réclamé une enquête urgente et indépendante sur l’utilisation d’engrais et de pesticides cancérigènes et nocifs pour la santé des Marocains.
Elle a également condamné « les décisions prises par les tribunaux marocains contre un certain nombre d’enseignants contractuels qui protestaient », selon le communiqué.