La société nationale du sel (Enasel) a récemment commencé à exporter 9.600 tonnes de sel pour la tannerie vers le Niger, a-t-on appris jeudi auprès du PDG de cette société, Nabil Meghlaoui.
« Environ 2.000 tonnes de sel ont déjà été acheminées par route vers le Niger depuis Tamanrasset. Le montant restant sera acheminé au fur et à mesure, dans les prochaines semaines », a indiqué le responsable dans un communiqué à l’APS sur le Salon Africain des Affaires (SADA 2022), qui s’est ouvert mercredi au Palais des Congrès Mohamed Benahmed à Oran.
Cette entreprise nationale a déjà exporté ses produits vers les pays européens, notamment le sel de déneigement. Elle est actuellement à la recherche de nouvelles opportunités dans les pays africains. « Nous espérons entrer sur le marché africain dans un contexte de plus en plus favorable et prometteur », a déclaré Nabil Meghlaoui, ajoutant que l’achèvement de la route transsaharienne et l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) sont des facteurs. » susceptible de stimuler le « commerce inter-africain » et « d’encourager » le partenariat entre ses pays.
Par ailleurs, le PDG d’Enasel a estimé que les nouveaux produits lancés par l’entreprise, comme le sel pharmaceutique et les pastilles pour le traitement de l’eau notamment, sont à même de réduire la facture des importations, ces deux produits venant, jusqu’alors, de l’étranger. .
De son côté, le directeur commercial d’Enasel, Nouri Tayeb, a indiqué que l’importation de sel pharmaceutique et de pastilles de traitement d’eau coûte au Trésor public pas moins de 3 millions d’euros par an. « Leur production locale réduira considérablement ces coûts », a-t-il déclaré.
Une nouvelle raffinerie spécialisée dans la production de sels de haute qualité, d’une capacité annuelle de 80.000 tonnes, a été inaugurée en janvier 2021 à Biskra.
Elle dispose d’unités spécialisées dans la production de sels pharmaceutiques et de pastilles de traitement de l’eau, précise la même source.