Le ministre de la Justice Abderrachid Tabi a affirmé jeudi que la lutte contre la cybercriminalité dépend du développement de la justice et de la sécurité, compte tenu des « graves conséquences » de cette activité criminelle, sur les systèmes informatiques et les personnes. intimité.
Dans son allocution, lue en son nom par le Directeur Général des Affaires Judiciaires et Juridiques du Ministère de la Justice, Lotfi Boudjemâa, à l’ouverture d’un séminaire régional sur la « Cybercriminalité », animé par la wilaya de Blida, le Ministre a exhorté le institutions à « développer des systèmes judiciaires et de sécurité pour faire face à ce type de crime dangereux ».
Il a ajouté qu’il associait sa voix à celle de spécialistes qui exigent d’être en phase avec les évolutions actuelles, d’être prudents lors de la connexion au cyberespace, ce qui signifie, a-t-il dit, « la recherche des meilleurs moyens de protéger dès maintenant vos données personnelles. menacés, en consultant des messages, quelle qu’en soit la source, en téléchargeant des applications non sécurisées et en partageant des informations personnelles sur le net.
Le ministre a également rappelé l’initiative prise par les hautes autorités du pays de créer un centre national spécialisé dans la lutte contre la criminalité pour faire face aux « multiples dangers » de cette activité criminelle.
Après avoir fait une présentation sur les dangers de la cybercriminalité, en particulier sur les systèmes informatiques et la vie privée, y compris la dignité des personnes, le ministre de la justice, garde des sceaux, a souligné que « la difficulté de prouver le cybercrime est devant les tribunaux » en raison du manque de preuves concrètes ou de preuves en la matière. « La cybercriminalité nécessite l’aide d’experts possédant une expertise technique appropriée pour fournir des preuves », a-t-il déclaré.
La difficulté de prouver la cybercriminalité réside également dans le fait qu’elle n’a pas de frontières géographiques, l’auteur pouvant se trouver sur un continent et la victime sur un autre, outre son caractère organisé et transfrontalier qui en fait « une sécurité menace au niveau national de nations entières », a fait remarquer le ministre.
Soulignant « l’importance » de la rencontre, M. Tabi a affirmé l’intérêt « considérable » de son département ministériel pour la cybercriminalité
Il a évoqué la signature de 48 conventions de coopération avec des institutions universitaires et de formation au profit des magistrats de justice en plus de 43 d’autres accords de coopération au profit des magistrats des juridictions administratives, afin de développer leurs connaissances et parvenir ainsi à une lutte efficace et efficiente contre ce type de criminalité.
Les magistrats et la formation continue au sein et dans les ministères des Affaires étrangères bénéficient également de l’administration centrale secteur de la justice Ain Defla, Médéa et Tipaza, avocats et A ce séminaire initié par le juge Blida a réuni des membres de la police judiciaire subordonnés aux corps de gendarmerie et de sécurité nationale, des représentants des autorités militaires et des professeurs d’université spécialisés en droit.