Mohamed Lamine Debaghine (ex-Maillot), chef du Laboratoire central du CHU, a insisté sur la nécessité de reprendre « efficacement » les activités médicales liées aux maladies chroniques, en assurant un « bon suivi » des effets de la pandémie.
Le Pr Makrelouf, qui est également vice-président de l’Association Algérienne de Biologie Clinique, organisatrice du 8ème Congrès International du 13 au 14 mars, a souligné l’importance des maladies chroniques. maladies, après avoir diminué les cas de contamination au Covid-19, et d’assurer un « bon suivi » des patients touchés par le virus pour le traitement des différents symptômes qu’ils ont ressentis.
Le conférencier a également indiqué que la pandémie de coronavirus était l’un des sujets « les plus importants » abordés lors du congrès de cette année, saluant les efforts du personnel médical en général, et ceux des laboratoires de biologie en particulier.
Selon le p. La spécialité de la biologie clinique, précise-t-il, est soumise à des normes internationales reconnues, dans le respect de règles internes propres à chaque pays.
Concernant les effets de la pandémie sur les laboratoires de biologie clinique, le spécialiste a indiqué que, malgré les contraintes et les carences subies par les laboratoires dans l’émergence du virus, les pouvoirs publics ont compensé ces carences en faveur de l’importation, depuis 2020, des plus des dispositifs modernes d’analyse et de dépistage, malgré une forte demande mondiale pour cet équipement, qui, selon lui, a contribué aux tests PCR dans 130 laboratoires des secteurs public et privé, en plus des tests antigéniques en cours. dans un laps de temps très court.
Pandémie, souligne le P.
De son côté, le responsable du Centre d’Hémobiologie et de Transfusion Sanguine du CHU Mustapha Pacha, Issam Frigaa a indiqué que la conférence a consacré, compte tenu de la gravité de la situation épidémiologique, 4 interventions sur l’utilisation des techniques modernes qui permettent pour classer les maladies hémorragiques rares, pour une prise en charge plus efficace et même une réduction des coûts.
Deux interventions mentionnaient également la technique de la transfusion sanguine au fœtus pour éviter que le fœtus n’ait des anticorps en raison de l’incompatibilité du sang entre les époux. Le professeur Frigaa a fait état de 297 cas traités dans ce sens, en coordination avec les obstétriciens et les gynécologues.
Une expérience de trois ans de suivi d’examens médicaux externes au service d’hématologie de l’hôpital universitaire Mustafa Pacha a également été présentée.
Le ministère de la Santé a adressé, en 2020, puis en 2021, une instruction aux formations sanitaires leur demandant de suspendre la prise en charge de plusieurs maladies chroniques en raison de l’augmentation du nombre de cas de contamination au Covid-19, et d’assurer la continuité des services médicaux uniquement en chirurgie, urgences médicales, gynécologie, pédiatrie, neurochirurgie et cardiologie.
La reprise des activités se fera progressivement avec la diminution du nombre de cas, sur décision bien entendu du conseil scientifique de chaque unité hospitalière, avait alors précisé la tutelle.