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Renouvellement partiel du Conseil de la Nation : bonne organisation

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L’élection pour le renouvellement de la moitié des élus du Conseil de la Nation s’est déroulée samedi dans de bonnes conditions d’organisation et dans le respect du protocole sanitaire de prévention du Covid-19, à travers les 58 wilayas du pays.

Le vote a commencé à 8h00 et s’est terminé à 17h00, avec possibilité de prolongation d’une heure si nécessaire.

La participation nationale à ces élections a été de 54,89% à 13h00 dans 101 bureaux de vote, a indiqué le président de l’Autorité électorale nationale indépendante (ANIE), Mohamed Charfi, précisant que 252 représentants des 390 partis politiques concernés, soit un taux de participation de 64,61 %.

Le collège électoral, au nombre de 27.151 électeurs, parmi les membres des Assemblées Populaires Communales (APC) et de wilaya (APW), élu le 27 novembre, devait élire, pour un mandat de 3 ans, 68 nouveaux membres de la chambre haute . Parlement, sur les 475 candidats en lice, représentant 22 partis politiques, ainsi que des listes indépendantes.

Les procurations étaient au nombre de 27, un petit nombre jugé « positif » par rapport aux précédentes élections, par le président de l’ANIE, qui a souligné que les pouvoirs n’étaient accordés qu’aux élus malades du coronavirus, à ceux qui reçoivent des soins à domicile sur ordonnance ou hospitalisés pour d’autres causes liées à leur santé.

Il a ajouté que les élus sont tenus par la loi de remplir leur devoir électoral.

A noter également que le scrutin a été marqué par le lancement d’une opération pilote de vote électronique dans la wilaya d’Alger, où 1.254 ont été appelés à choisir leurs représentants au Conseil national, parmi les 4 candidats en lice pour un seul fauteuil .

M. Charfi a indiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de l’ANIE pour le contrôle à moyen terme du vote électronique.

La prochaine étape de cette opération consistera à doter les bureaux de vote du matériel nécessaire pour détecter la signature de l’électeur dans tout autre bureau et ce pour « garder la régularité et la transparence du scrutin », a-t-il précisé.

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait signé, le 22 décembre, le décret présidentiel convoquant le collège électoral pour le renouvellement de l’élection de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation.

La loi organique du régime électoral stipule que le collège électoral est convoqué par décret présidentiel quarante-cinq (45) jours avant la date du scrutin.

Il stipule que « tout membre d’une Assemblée Populaire Communale ou de Wilaya, remplissant les conditions légales, peut se présenter aux élections au Conseil de la Nation » et que « le candidat au Conseil de la Nation doit être âgé de trente-cinq ans âge. (35) ans au jour du scrutin et qui a accompli un mandat complet d’élu dans une Assemblée populaire communale ou de Wilaya ».

Pour les candidats se présentant sous l’égide d’un parti politique, la déclaration de candidature doit être accompagnée du « certificat de parrainage dûment signé par le responsable de ce parti ».

Dans un entretien à l’APS mercredi, le président de l’ANIE a indiqué que le plus grand nombre de candidats était enregistré dans les wilayas créées dans le cadre du nouveau découpage territorial, à l’exception de Boumerdes (20 candidats) et Tindouf (19 candidats).

Dix-neuf (19) candidats sont en lice à Béni Abbès, 15 à Djanet, 12 à El-Ménéa, 10 à Timimoun et 8 à Touggourt, ce qui dénote « l’intérêt de leur peuple pour la représentation politique », a souligné M. Charfi. , ajoutant que 4 candidats sont en lice pour Alger, Tamanrasset, Jijel et Ouargla.

M. Charfi a noté que l’ANIE a rejeté 43 des 503 dossiers de candidature déposés, « en raison de l’absence dans le dossier d’une lettre de recommandation sur un dossier, et des relations financières douteuses pour le reste des candidats. Suite au recours devant les juridictions contentieuses administratives qui ont « révoqué trois (3) décisions de refus », puis un recours devant le Conseil d’État qui a annulé et « 10 décisions », 30 dossiers ont été définitivement rejetés, explique-t-il.

Concernant le remplacement des candidats déboutés, il a relevé que cette possibilité « n’est pas prévue par la loi électorale, qui oblige nécessairement les partis à choisir des candidats remplissant toutes les conditions légales ». Les partis, qui contestent ces rejets, ont des représentants au parlement et « peuvent donc faire des propositions et des amendements pour amender les textes qu’ils jugent incomplets et ambigus », a-t-il précisé.

La Cour constitutionnelle a rappelé jeudi dans un communiqué les conditions et modalités de dépôt des recours électoraux pour le renouvellement de la moitié des élus du Conseil national.

S’agissant des conditions de forme, la Cour constitutionnelle précise que « le candidat doit être candidat au prochain mandat dans la wilaya concernée ».

« Le recours doit être introduit par le requérant directement au greffe de la Cour constitutionnelle dans les vingt-quatre (24) heures suivant la proclamation des conclusions provisoires par l’ANIE », a précisé la Cour. Si le demandeur désigne un mandataire pour former un recours en son nom, « il est impératif, sous peine de rejet formel du recours, que le dépositaire soit mandaté pour ce faire ».

S’agissant des conditions de fond, la Cour constitutionnelle relève que le requérant « est tenu d’indiquer dans sa requête l’objet, ainsi que les moyens et motifs à l’appui de son recours, en y joignant dans un délai de trois (3) jours francs, conformément à l’article 241 de la loi organique sur le système électoral ».

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