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Renouvellement partiel du CN : 475 candidats en lice pour l’élection de samedi

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Le nombre de candidats aux élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la Nation, qui auront lieu samedi, s’élève à 475 candidats représentant 22 partis politiques et listes indépendantes, a indiqué mercredi le président de l’Autorité électorale nationale indépendante (ANIE ), Mohamed Charfi.

Dans un entretien à l’APS, M. Charfi a indiqué que 475 candidats issus de 22 partis politiques et listes indépendantes se présenteraient aux élections pour le renouvellement partiel de la Chambre haute du Parlement, prévues le 5 février, ajoutant que 90% de ces candidats sont moins de 60 ans.

ANIE a enregistré le retrait de 603 dossiers de candidature dans ces délais. 503 dossiers de candidature ont été déposés dont 325 dossiers de candidature de partis politiques et 172 dossiers de listes indépendantes.

475 dossiers de candidature provenant de 58 wilayas ont été sélectionnés. Les candidats qui concourront pour les suffrages d’un collège électoral de 27.151 sont des membres des Assemblées Populaires Municipales (APC) et de Wilaya (APW) élus le 27 novembre.

A noter que le plus grand nombre de candidats a été enregistré dans les wilayas créées dans le cadre du nouveau découpage territorial, à l’exception de Boumerdes (20 candidats) et de Tindouf (19 candidats). 19 candidats sont en lice à Béni Abbès, 15 à Djanet, 12 à El Meniaa, 10 à Timimoun et 8 à Touggourt, ce qui dénote « l’intérêt de leur population pour la représentation politique », a déclaré M. Charfi.

Concernant Alger, Tamanrasset, Jijel et Ouargla, 4 candidats entreront en compétition, a indiqué le président de l’ANIE.

Candidats rejetés parce qu’ils avaient des liens avec de l’argent douteux, pas de remplacement prévu

Le président de l’ANIE Mohamed Charfi a déclaré que son autorité avait rejeté 43 dossiers de candidature sur 503 déposés « parce qu’ils avaient des liens avec de l’argent douteux », rappelant que le le remplacement de ce dernier n’est pas prévu par la loi électorale en vigueur, qui s’appliquera pour la première fois aux élections de renouvellement partiel du Conseil de la Nation.

Abordant la question du rejet des dossiers de certains candidats et du non remplacement de ceux-ci, qui a provoqué la colère de certains partis politiques participant aux élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation, M. Charfi a souligné que « la loi est claire à cet égard », d’autant que 29 des cas de refus visent des candidats issus de partis politiques.

Il a précisé que 43 candidatures avaient été rejetées « en raison de l’absence au dossier d’une lettre de recommandation sur un dossier et des liens vers des sommes douteuses pour le reste des candidats ». Suite au recours devant les juridictions contentieuses administratives qui « ont révoqué trois (3) décisions de refus », puis un recours devant le Conseil d’Etat qui a annulé et « 10 décisions », 30 dossiers ont été définitivement rejetés.

Concernant le remplacement des candidats déboutés, le président de l’ANIE a indiqué que cette possibilité « n’est pas prévue par la loi électorale, qui oblige nécessairement les partis à choisir des candidats remplissant toutes les conditions légales. M. Charfi a déclaré: « Je suis obligé par la loi de garantir la transparence, la crédibilité et la légitimité des élections », ajoutant que « ce dont parlent certains partis politiques, c’est une contestation de la loi et non de l’autorité ».

Il a rappelé que ces partis ont des représentants dans ce parlement et peuvent donc faire des propositions et des amendements pour amender les textes qu’ils jugent incomplets et ambigus. Lorsqu’on lui a demandé comment exposer les candidats aux liens financiers douteux et confirmer ces soupçons, M. Charfi a déclaré qu’une « approche juridique et sociale » devait être adoptée.

En fonction de la notoriété du candidat dans son milieu social et s’il s’avère qu’il entretient des relations avec des milieux en rapport avec l’argent sale, l’ANIE demande l’ouverture d’une enquête sur le candidat suspect, conformément à ses attributions. Interrogé une autre question sur le fait que ces candidats suspects sont originaires de l’assemblée municipale et des élections de wilaya où le candidat est tenu d’être exempt de tout soupçon, le président de l’ANIE a déclaré que « l’enquête est plus détaillée lorsque la responsabilité de l’élu est plus grand ».

Compte tenu du poids des candidats au Conseil de la Nation et de leur rôle dans l’adoption des lois relatives à l’élaboration des futures lois du pays, des enquêtes « plus approfondies » sont en cours, a-t-il précisé. Il y a des dépassements suite à l’annonce de la victoire des candidats, a-t-il dit, notant que « l’autorité a déjà retiré les candidats après leur victoire aux dernières élections locales ».

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