Mercredi soir, la troisième édition du Prix Abdelkrim-Dali a accueilli les voix concurrentes de Nouar Youcef et Nassima Haffaf, qui ont remercié le public avec une anthologie de chansons du riche patrimoine andalou, rendues dans le strict respect des mesures sanitaires. la prévention.
Dans l’ambiance conviviale propre à l’Auditorium du Palais de la Culture, Moufdi-Zakaria, le rideau s’est levé sur l’Orchestre Andalou de la Fondation Abdelkrim-Dali et son directeur artistique, Maestro Naguib Kateb, accueilli par le public sous les applaudissements. .
La soirée a commencé par la prestation hors compétition de Radio Nouacer, qui a ravi le public de sa voix cristalline, notamment en interprétant trois inqilabet, « Ya qalbi el moânna », « Dakhalt erriad mad’houche » et « Ra aytou el » . hilal ».
Boumaaza. , puis « Es’Sendoussia » réalisé par Smail Hini.
En tenue traditionnelle, Nassima Haffaf a rivalisé, dans son programme « Noubet Leghrib », dans ses divers mouvements irréguliers et variations rythmiques qui constituent le riche héritage de la chanson andalouse.
Les chants « Koun fi ichqa », (m’seddar), « Doumouâï rassayel » (derdj), « Ya hadjer law zortani » (n’çraf) et « Koullif (tou bil’badri » (kh’lass), ont été interprétés par la chanteuse au violon alto, d’une voix douce et pure dotée d’une grande maîtrise technique appréciée du public.
A l’âge de huit ans, Nassima Haffaf rejoint l’association « Anadil El Djazair », alors dirigée par Youcef Ouznadji , elle rejoindra plus tard l’Ensemble des Beaux Arts d’Alger sous la direction d’El Hadi Boukoura. de « Kortoba », qui ne partira jamais.
C’est au tour de Nouar Youcef de convaincre les membres du jury présidé par le chercheur, musicologue et interprète Noureddine Saoudi.
Noubet Raml el maya » disponible en quatre morceaux « , Raayt el Kamar kad ghass » (b’taïhi), » Saha’Sihrou » (derdj), » Ya aâchiqin s addiqou » (n’çaf) et » Aâchiy atoun ka ennaha âoqyane » (kh’lass).
Nouar Youcef débute sa carrière artistique en 1986, liant plusieurs autres associations culturelles de musique andalouse, en passant par El Ankaouia, Es’Sendoussia, El Inchirah et Les Beaux Arts d’Alger, comptant avec tous ces ensembles, quelques tournois en Algérie et à l’étranger.
Sept jeunes talents ont été sélectionnés parmi la trentaine de candidatures reçues par les organisateurs pour concourir pour le Prix Cheikh Abdelkrim-Dali de la meilleure interprétation de la chanson andalouse, dont la troisième édition a été reportée à deux reprises en raison de la situation pandémique.
Organisée sous l’égide du Ministère de la Culture et des Arts, en collaboration avec le Ministère de la Communication, la 3ème édition du Prix Abdelkrim-Dali se poursuit au Palais de la Culture Moufdi Zakaria, où deux performances sont attendues en compétition jeudi de Nawfel Ramdane et Asma Hamza et un remarquable récital Sabah El Andaloussia.
Créé en 2016, le Prix Cheikh Abdelkrim-Dali vise à promouvoir les jeunes talents et à enrichir le répertoire de cette musique savante.