TRIPOLI-Le groupe Sonatrach veut investir dans de nouvelles zones en Libye, a déclaré jeudi à Tripoli son PDG Toufik Hakkar.
M.Hekkar s’est exprimé lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord avec la National Oil Corporation (NOC) sur le retour de Sonatrach en Libye, remplissant ses obligations contractuelles dans les domaines des contrats 65 et 96/95 dans le bassin de Ghadamès.
Selon M. Hakkar, cet accord ouvre la porte à Sonatrach pour exploiter d’autres opportunités d’investissement dans les hydrocarbures en Libye, seule ou en partenariat avec NOC ou des sociétés étrangères opérant dans le pays.
Il a noté, dans ce contexte, le « grand » rôle que les « énormes » gisements de pétrole et de gaz de la Libye peuvent jouer dans le développement de l’économie du pays, d’une part, et dans la satisfaction des besoins croissants des marchés internationaux, d’un côté. l’autre main.
Selon M. Hekkar, ces zones ont besoin d’investissements pour les développer « rapidement » afin d’alléger la pression croissante sur l’offre sur les marchés internationaux.
« Le monde est actuellement confronté à une hausse des prix en raison de la baisse sans précédent des investissements au cours des cinq dernières années, une baisse qui aura de graves conséquences sur la capacité des producteurs à répondre à la demande », a-t-il ajouté.
« A l’heure où la demande est croissante, les entreprises n’investissent pas suffisamment pour répondre à cette demande. C’est pourquoi nous devons profiter de l’opportunité d’augmenter les prix pour développer nos réserves de gaz et de pétrole », a-t-il fait remarquer.
De son côté, le président de la NOC, Mustafa Sanalla, a déclaré que la position géographique de l’Algérie et de la Libye leur permet de jouer un rôle important dans la stabilisation des marchés de l’énergie dans le bassin méditerranéen, notamment dans le contexte de la crise actuelle du gaz en Europe.
Soulignant les atouts importants de son pays, le responsable libyen a notamment cité les importantes découvertes de gaz dans la région d’El Hemada, qui « n’ont besoin que d’investisseurs ».
La situation actuelle du marché et les capacités disponibles en Algérie et en Libye sont une excellente opportunité pour les deux parties d’établir de nouveaux partenariats.