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Ouargla : une expérience locale de fabrication de compost naturel

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Une expérimentation de production de compost à usage agricole comme alternative aux engrais chimiques a donné des résultats prometteurs à Ouargla en termes de qualité et d’impact sur les cultures, a-t-on appris mercredi auprès de ses initiateurs.

Sur une ferme privée,  »Frères Seddiki », en périphérie de Ouargla, cette expérimentation consiste en la production d’un engrais naturel, à savoir du compost à partir de déchets organiques, notamment du fumier mélangé à du fumier bovin, a expliqué à APS, Maamar Rahmani, agronome à la ferme mentionnée ci-dessus.

L’objectif de l’opération est de produire un engrais naturel au lieu d’utiliser des engrais issus de produits chimiques, souvent nocifs pour la santé humaine, en plus de contribuer à la valorisation des déchets végétaux et à la protection de l’environnement en favorisant une culture de primes de recyclage disponibles et économiques, à savoir les déchets de palme, a-t-il dit.

Le compostage doit passer par plusieurs étapes, notamment le broyage des déchets organiques (feuilles de palmier et déchets), leur mélange avec du fumier bovin, puis le séchage solaire direct en plein air (convection naturelle), explique M. Rahmani.

Il ajoute que le succès de l’expérience est encourageant pour le développement de ce créneau, en créant une unité de compostage qui, dit-il, serait une première dans le sud du pays.

L’utilisation du compost comme alternative aux engrais chimiques coûteux fournira aux plantes les suppléments nutritionnels nécessaires, augmentera le rendement et la qualité des cultures et obtiendra ainsi un produit agricole biologique.

D’une superficie de 400 hectares, à proximité de la RN-53, au nord-est de Ouargla, la ferme citée ci-dessus, qui a été créée en 2017 dans le cadre de la concession agricole, est spécialisée dans les cultures stratégiques, à savoir la culture des dattes, la culture de céréales. sous pivots (blé dur, orge et avoine), en plus des cultures sous serre, du colza et de l’alimentation animale.

Par exemple, l’exploitation a enregistré des résultats jugés « encourageants » en termes de rendement, allant de 56 à 66 quintaux/ha pour le blé dur et le blé tendre.

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