L’auteure-compositrice-interprète de musique andalouse Nassima Haffaf a été sacrée vendredi soir à Alger, la « grande gagnante » de la troisième édition du Prix « Cheikh Abdelkrim-Dali », qui mettait en compétition sept finalistes.
Lors de la cérémonie de clôture à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, le jury, présidé par le musicologue et auteur-compositeur andalou Noureddine Saoudi, a décerné le 1er Prix de ce concours biennal à Nassima Haffaf pour son interprétation « noubet ». Leghrib », dans ses diverses variations mélodiques et rythmiques.
A l’âge de huit ans, Nassima Haffaf intègre l’association « Anadil El Djazair », alors dirigée par Youcef Ouznadji, pour rejoindre l’Ensemble « Beaux Arts d’Alger » sous la houlette d’El Hadi Boukoura.
Plus tard, elle fera partie de l’Orchestre des Femmes de l’Opéra d’Alger, qui a fait appel à ses services, et de l’association « Cortoba », qui ne partira jamais.
Suite à l’annonce de son sacre, Nassima Haffaf a reçu le trophée d’honneur et le « certificat de réussite », en plus du « soutien financier » pour l’orchestration et l’enregistrement en studio de son premier CD.
Le jury a également distingué Asma Hamza et Youcef Nouar, lauréats des 2e et 3e Prix pour leurs interprétations des nouveaux « Sika » et « Raml El Maya », tandis que les quatre autres finalistes ont reçu des diplômes de participation et des cadeaux d’honneur.
En présence des ministres de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji et de la Communication, Mohamed Bouslimani, le président du jury, Noureddine Saoudi a énuméré les critères d’évaluation utilisés dans les travaux d’évaluation de chaque pièce, pour départager les finalistes du festival. concurrence.
Soulignant que les performances des candidats étaient « égales » et qu’il était donc « difficile pour le jury de les départager », M. Saoudi a indiqué que l’évaluation était principalement basée sur : la connaissance de Nouba et la capacité à l’interpréter, la diction, l’interprétation, l’esthétique et les ornements vocaux, le rythme, la maîtrise de l’instrument, ainsi que la tenue et le rythme de l’artiste.
Sous l’égide du Ministère de la Culture et des Arts, avec le soutien du Ministère de la Communication, la 3e édition du Prix Cheikh Abdelkrim-Dali a mis en lice sept finalistes, choisis parmi « trente » nominés.
Organisé en 2016, le Prix Cheikh Abdelkrim-Dali, du nom d’une grande figure de la musique andalouse qui a su allier « Gharnati » et « Sanaâ », vise à promouvoir les jeunes talents et enrichir le répertoire de cette musique savante.