L’Association marocaine de protection des deniers publics a tiré la sonnette d’alarme sur « l’ampleur de la corruption, du pillage des deniers publics, des transferts illégaux d’argent et du blanchiment d’argent » dans le Royaume, notant que « ces pratiques mafieuses aggravent la pauvreté de la population ». et les priver de leurs droits à l’éducation, à la santé et au logement ».
Dans un communiqué sanctionnant la réunion de son Bureau national, l’Association pour la protection des deniers publics, « a déclaré que la corruption et le pillage des deniers publics ont dangereusement aggravé la pauvreté de la population, augmenté le chômage et fait flamber les prix des produits de première nécessité. » Elle a relevé que tout cela « se passe à un moment où des secteurs entiers comme le tourisme (…) sont à genoux en raison de la pandémie de coronavirus. dans la gestion L’Association a appelé à « une révision urgente du cadre légal et de la moralisation de la vie publique, en établissant des lois capables de lutter efficacement contre ces fléaux qui affectent le pays, tout en veillant à ce qu’elles soient conformes aux conventions internationales en la matière ». Dans le même ordre d’idées, l’Association a renouvelé sa demande de « réexamen de la loi sur la déclaration des biens personnels de tous les fonctionnaires et (a) son extension « , obligeant » le pouvoir judiciaire à accélérer l’examen de toutes les affaires de corruption pendantes devant les tribunaux « .
Par ailleurs, l’Association a mis en garde contre les détournements de fonds publics, particulièrement convoités ces dernières années par les responsables marocains. Une pratique favorisée par une politique d’encouragement à l’investissement ».
Enfin, l’Association a appelé à l’adoption de lois pour protéger les citoyens qui dénoncent des actes de corruption.