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L’apartheid israélien contre les Palestiniens, « un crime contre l’humanité »

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Amnesty International a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’envisager de criminaliser l’apartheid israélien dans le cadre de son enquête en cours sur les territoires palestiniens occupés.

Dans un rapport publié mardi sur son site Internet, Amnesty assure que « les saisies massives de biens palestiniens, les assassinats illégaux, les transferts forcés, les restrictions draconiennes de circulation sont autant de facteurs qui composent un système que l’on peut qualifier d' »apartheid ». . conformément au droit international ».

Ce système est perpétué par des violations qui, selon Amnesty International, constituent un crime contre l’humanité d’apartheid, tel que défini dans le Statut de Rome et la Convention sur l’apartheid.

À cette fin, Amnesty International appelle la CPI à considérer la qualification de l’apartheid comme un crime dans le cadre de son enquête en cours dans les Territoires palestiniens occupés et appelle tous les États à exercer leur compétence universelle pour traduire les responsables en justice. crimes d’apartheid.

Pour exhorter les autorités israéliennes à démanteler ce système, Amnesty demande qu’il soit mis fin à la pratique brutale de la démolition de maisons et des expulsions forcées. Les autorités israéliennes doivent accorder des droits égaux à tous les Palestiniens, y compris le droit au retour pour les réfugiés et le droit à des réparations intégrales pour les victimes de violations des droits de l’homme et de crimes contre l’humanité.

L’ampleur et la gravité des violations identifiées nécessitent, selon Amnesty, « un changement drastique de la position de la communauté internationale face à la crise des droits de l’homme, notamment dans les Territoires palestiniens occupés ».

« La réponse internationale à l’apartheid ne doit plus se limiter à des condamnations génériques et à des évasions », ai-je plaidé.

S’appuyant sur le travail d’ONG internationales et locales, Amnesty International rend compte des actes interdits par la Convention d’apartheid et le Statut de Rome, notamment dans les territoires occupés.

Selon l’ONG, les autorités israéliennes imposent de nombreuses mesures qui privent délibérément le peuple palestinien de ses droits et libertés fondamentaux : notamment des restrictions draconiennes de circulation dans les Territoires palestiniens occupés, un sous-investissement chronique discriminatoire dans les communautés palestiniennes et un obstacle. au droit au retour des réfugiés. Le rapport mentionne également des transferts forcés, des détentions administratives, des actes de torture et des homicides illégaux.

Amnesty International conclut que ces actes faisaient partie d’une attaque systématique et généralisée contre le peuple palestinien et qu’ils ont été commis dans l’intention de perpétuer un système d’oppression et de domination. Par conséquent, « ils sont le crime contre l’humanité de l’apartheid », selon le rapport.

Imposer un « embargo strict sur les armes » aux Israéliens

Amnesty International demande également au Conseil de sécurité de l’ONU d’imposer un « embargo strict sur les armes » aux Israéliens et des sanctions spécifiques contre les responsables israéliens les plus impliqués dans le crime d’apartheid .

De plus, Amnesty International démontre que les autorités israéliennes traitent les Palestiniens avec discrimination. Cette discrimination raciale trouve ses racines dans les lois qui affectent les Palestiniens.

Trente-cinq villages bédouins, qui abritent environ 68.000 personnes, sont actuellement bloqués par les réseaux d’eau et d’électricité et sont régulièrement démolis. Leurs résidents n’ont pas accès aux soins médicaux et à l’école. Ces conditions ont forcé bon nombre de ces personnes à quitter leurs maisons et leurs villages, ce qui est un « transfert forcé ».

Cette dépossession et le déplacement des Palestiniens de leurs maisons est, pour Amnesty, « un pilier central du système d’apartheid israélien ». Depuis 1948, des centaines de milliers de maisons et de bâtiments palestiniens ont été démolis par les autorités israéliennes.

Dans les Territoires palestiniens occupés, l’expansion continue des colonies israéliennes illégales exacerbe la situation. Actuellement, les colonies sont situées sur 10 % de la Cisjordanie et environ 38 % des terres palestiniennes d’El Qods Est ont été expropriées entre 1967 et 2017.

Les quartiers palestiniens d’El Qods Est sont souvent la cible d’organisations de colons qui, avec le soutien total du gouvernement gouvernement israélien, travaillant pour reloger les familles palestiniennes et allouer leurs maisons aux colons. L’un de ces quartiers, Cheikh Jarrah, a connu de fréquentes manifestations depuis mai 2021, alors que les familles luttent pour protéger leurs maisons de la menace d’un règlement par les colons.

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