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Lamamra participe aux travaux du 31ème Sommet du MAEP

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Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale des Affaires Etrangères, M. Ramtane Lamamra, le représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ont participé vendredi au 31ème Sommet du Forum des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Présidé par le Président de l’Afrique du Sud et le Président par intérim du MAEP, M. Cyril Ramaphosa, ce sommet virtuel, à la veille du 35ème Sommet de l’Union Africaine, était consacré aux rapports d’évaluation de l’examen présentés par plusieurs pays , y compris l’Afrique du Sud, le Nigeria, la Namibie et le Kenya.

Le sommet a également été marqué par l’adhésion du Burundi portant le nombre total d’Etats membres du MAEP à 42, ainsi que l’élection du président du Nigeria à la tête du Forum du MAEP pour un mandat de deux ans, a ajouté la même source.

Au cours de son allocution, le chef de la diplomatie algérienne « a souligné le ferme attachement de l’Algérie aux valeurs inscrites dans ce mécanisme panafricain, rappelant que notre pays a été parmi les premiers à s’impliquer dans le processus du MAEP en présentant son premier rapport national « . révèle le communiqué.

M. Lamamra a ajouté que, depuis lors, « la persévérance de l’Algérie dans la mise en œuvre des meilleures pratiques du MAEP s’est illustrée en plusieurs étapes, mettant notamment en lumière les amendements à la Constitution déposés par le président Abdelmadjid Tebboune et approuvés par référendum populaire. en novembre 2020 », ainsi qu’à travers « des politiques publiques innovantes visant la diversification et la performance économique avec pour souci majeur la préservation de la justice sociale ».

Par ailleurs, évoquant le contexte prédominant actuel en Afrique, marqué par le recul de la bonne gouvernance et un dangereux processus de changement anticonstitutionnel en Afrique de l’Ouest, le Ministre Lamamra a souligné « l’urgente nécessité de mettre en exergue les principes et les objectifs du MAEP et du l’importance de travailler ensemble pour revitaliser son potentiel en tant qu’instrument de l’action commune africaine pour la promotion de la démocratie et du développement durable, ainsi qu’en tant qu’outil de prévention des conflits appelé à travailler en pleine coordination avec les autres composantes de la paix africaine ; et architecture de sécurité ».

Créé en 2003, grâce à la mise en œuvre du NEPAD par les cinq pays fondateurs (Algérie, Afrique du Sud, Égypte, Nigéria et Sénégal), le MAEP est un outil d’auto-évaluation auquel les États membres de l’Union africaine adhèrent volontairement en afin de promouvoir la bonne gouvernance, la stabilité politique et le développement durable au niveau continental.

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