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Lait en sachets : des quantités supplémentaires pour répondre à une demande croissante

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Le Complexe laitier d’Alger (COLAITAL) injecte des quantités supplémentaires « considérables » de lait subventionné dans des sacs pour répondre à la récente demande croissante, a indiqué le directeur général du complexe, Mohamed Miraoui.

Birkhadem Complex Milk Factory a récemment reçu des quantités supplémentaires de lait en poudre pour répondre à la demande croissante à Alger, M. Miraoui.

Le responsable, qui nie l’existence d’un déficit de ce produit de base subventionné, précise que seul le complexe Colaital produit 550.000 litres/jour de lait dont le prix est fixé à 25 DA, ce qui représente près des deux tiers de la production à Alger.

Cependant, il incrimine les problèmes d’organisation des récentes perturbations de l’approvisionnement en lait subventionné sous enveloppe.

Dans ce contexte, M. Miraoui appelle à une révision du réseau de distribution de lait subventionné, prenant en compte l’évolution de la densité de population dans et autour de la capitale.

Le réseau de distribution actuel, conçu en fonction de la population ancienne, n’est pas en mesure de répondre aux besoins de certaines régions en raison de la forte densité de population, notamment dans les nouvelles agglomérations, ainsi que les villes de Sidi Abdallah et Bouinane.

Ce réseau doit être revu par l’Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL) pour mieux répondre à la demande, a-t-il précisé.

Le complexe dispose d’un réseau de distribution de 150 camions qui assure la distribution dans les différentes communes d’Alger, ainsi qu’à Tipasa et Blida.

Parallèlement à l’injection de quantités supplémentaires, Colaital a mis en place 25 points de vente de lait subventionnés à Alger pour approvisionner le public en ce produit, le vendre à un prix fixé à 25 DA et ainsi mettre fin à la spéculation.

A cet égard, M. Miraoui a appelé les citoyens à ne pas acheter de grandes quantités de lait dans des enveloppes pour les stocker, car ils sont disponibles quotidiennement.

Concernant l’instruction du Président de la République donnée lors du Conseil des Ministres sur la construction d’une nouvelle usine de production de lait à Alger, d’une capacité de production d’au moins un (1) million de litres/jour, le PDG s’en est félicité » sage » décision, qui, selon lui, « arrive au bon moment, d’autant plus que le produit laitier est très demandé ».

La wilaya d’Alger compte sept laiteries (dont six du secteur privé) d’une capacité totale de production de plus de 850.000 litres de lait/jour, réparties sur la wilaya d’Alger, Blida et Tipaza, selon les chiffres communiqués par le directeur. de l’agriculture de la wilaya d’Alger, Kamel Fedala. De son côté, le président de la Fédération nationale des distributeurs de lait, Farid Oulmi, a attribué la perturbation de la distribution du lait en enveloppes à Alger à une « mauvaise gestion », malgré la disponibilité de quantités « importantes » de ce produit.

Dans une déclaration à l’APS, M. Oulmi a expliqué que la mauvaise organisation de l’opération de distribution avait entraîné des perturbations dans plusieurs quartiers de la capitale, alors même que le lait était produit en grande quantité.

Il a également souligné que les distributeurs de lait doivent souvent attendre plus de 10 heures dans les usines pour obtenir leur part de ce produit.

Il a également appelé au renforcement du contrôle de l’opération afin de mettre fin au monopole de certains acteurs dans ce domaine, rappelant la mobilisation, par le passé, au niveau de chaque usine laitière, d’un agent sous la répression des fraudes, surveillant les quantités de lait obtenues par les distributeurs, ainsi que leur destination.

Pour mettre fin à ces perturbations fréquentes, M. Oulmi a préconisé une solution radicale qui consiste à réduire la dépendance à la poudre de lait importée et à augmenter la capacité de production de lait frais, notamment par l’importation de vaches laitières.

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