Patrick Rankhumise, Chargé d’Affaires de l’Ambassade d’Afrique du Sud en Algérie, a réitéré la position de son pays en faveur du règlement de la question du Sahara Occidental conformément à la loi sur l’Union africaine (UA) et au droit international.
Au cours d’une conférence de presse animée lundi à l’ambassade d’Afrique du Sud en Algérie, M. Rankhumise a souligné l’engagement de son pays à « aborder résolument les questions sensibles, menées par le Sahara Occidental sur le continent africain. , conformément à l’Acte constitutif de l’UA ».
Il a également exprimé l’attachement de son pays à sa position « en faveur de la recherche d’une solution permanente au problème du Sahara Occidental au niveau des organes de l’ONU conformément aux résolutions du droit international ».
Pour rappel, l’Afrique du Sud a récemment réitéré, par l’intermédiaire de son président Cyril Ramaphosa, son soutien à l’autodétermination des peuples de Palestine et du Sahara Occidental, qui reste un pilier central du travail du gouvernement sud-africain pour un ordre mondial juste.
En outre, le diplomate sud-africain a souligné que « la politique de l’entité sioniste s’oppose aux valeurs de la loi constitutionnelle de l’UA », faisant allusion aux « tentatives de cette entité d’accéder à cet organe continental en tant qu’observateur avant la décision est suspendue ».
« L’adhésion à l’UA doit être soumise aux termes des statuts, comme c’était le cas pour tous les Etats membres de l’organisation », a déclaré Patrick Rankhumise.
Le chargé d’affaires à l’ambassade a souligné que Pretoria est l’une des parties qui a fermement rejeté la décision du président de la commission de l’UA, Moussa Faki, d’accorder à l’entité sioniste le statut d’observateur à l’UA. La décision a été suspendue lors du dernier sommet de l’UA les 5 et 6 février à Addis-Abeba.
Une commission de sept pays, dont l’Algérie, a été mise en place pour faire des recommandations à l’UA sur cette question.