Le maître national Lyès Yala vise à la fois à établir un nouveau record du monde d’échecs et, par la même occasion, à se faire un nom dans le livre Guinness des records, a annoncé l’intéressé lors d’une conférence de presse dimanche matin à Alger.
L’Algérien de 54 ans devrait défier 625 joueurs simultanément en septembre 2023, avec pour objectif de gagner 80%, soit le minimum requis pour que le nouveau record du monde soit validé.
En effet, ce défi est limité dans le temps, puisque Yala devra relever le défi « trois mois avant l’échéance, fixée à décembre 2023 », selon l’explication donnée par l’intervenant au Forum Quotidien National Horizons. D’où la programmation du concours pour septembre.
Pour rappel, l’ancien record du monde est détenu depuis février 2011 par le maître iranien Ihcène Makam Makami, qui a défié 604 joueurs.
Dans le cadre des préparatifs de cet événement, Yala a participé à une grande démonstration simultanée d’échecs, organisée le 26 janvier à l’Université des sciences physiques et sportives de La Havane (Cuba), dans le cadre de la célébration des 169e éditions. Anniversaire du héros cubain José Marti.
Une épreuve qui a duré plus de neuf heures et au cours de laquelle le maître algérien a affronté 169 joueurs, remportant 154 victoires, contre sept nuls et seulement huit défaites.
Yala poursuivra sa formation en participant à divers tournois internationaux, à commencer par Madagascar le 25 mars, où elle a demandé de défier un total de 220 joueurs simultanément. Il se rendra ensuite en Indonésie pour rencontrer un total de 260 joueurs le 20 mai, terminant son voyage à New York le 26 juillet, où il défiera un total de 300 joueurs.
« Dans le cadre de ma formation, je jouerai d’autres tournois en France, au Portugal, en Ukraine, au Luxembourg, au Pérou, en Russie, en Espagne, au Gabon et aux Pays-Bas, mais pendant une heure, je ne pourrai jamais avancer sur eux, car ils n’ont pas » n’a pas encore été arrêté « , a-t-il déclaré.
« L’idée d’établir un nouveau record du monde a germé dans mon esprit en 2018, et depuis, j’ai travaillé sans relâche pour atteindre cet objectif, à travers lequel j’espère faire honneur à mon pays », a-t-il ajouté.
Outre l’aspect technique, Yala précise que l’apparence physique sera très importante dans la perspective de relever ce défi, car c’est fatiguant de fournir autant d’énergie pendant près de dix heures sans pouvoir respirer. D’où la nécessité pour lui « d’avoir une condition physique », étant en même temps « moralement sain ».
Yala a commencé à jouer aux échecs à l’âge de huit ans, mais ce n’est qu’en 1989 qu’il a rejoint son premier club, en l’occurrence le Club d’Alger des Echecs. Il a ensuite opté pour NB Mohammadia, où il est resté sept ans, avant de s’orienter vers d’autres horizons, notamment NRCB Casbah et Dely Brahim’s Club.
Côté formation, Yala est titulaire d’un diplôme d’initiation au premier degré de la Ligue d’Alger. Il a également d’autres diplômes, deux certificats en Suisse-manager.