Anciens élèves de l’Ecole Algérienne d’Architecture, après avoir terminé leurs études et enrichi leurs connaissances en Algérie et à l’étranger, les architectes Mehdi Ali-Pacha et Aïssa Mesri travaillent d’arrache-pied depuis de nombreuses années sur le lit de divers sites et secteurs protégés en Algérie. . héritage.
Mehdi Ali-Pacha » et « Archimed » unissent leurs efforts et leurs connaissances au service du patrimoine algérien.
Aïssa Mesri, diplômée en 1996, a commencé sa carrière dans le processus de protection du ksar El Atef à Ghardaïa à l’occasion de son millénaire, remportant le premier Prix National d’Architecture et d’Urbanisme en 1998 avec un projet pilote de restauration. bloc de plusieurs bâtiments en collaboration avec l’office de protection de la vallée du M’zab (OPVM).
Cet architecte, co-fondateur de l’agence « Archimed », a également travaillé au Ksarul d’Amenokal Moussa Ag Amastan à Tamanrasset ou au fort de Bordj El Kiffan à Alger, en plus de participer aux travaux de la Casbah à Alger. depuis 2008. Plus récemment, Aïssa Mesri travaille à la restauration de la poudrière de la forteresse d’Alger, qui doit être inaugurée le 23 février, jour de la fête nationale de la Casbah.
Il travaille sur de nombreux projets en collaboration avec Mehdi Ali-Pacha, architecte du patrimoine agréé par le Ministère de la Culture et des Arts et qui a poursuivi ses études en France où il a exercé pendant dix ans auprès d’un architecte en chef des monuments historiques. En 2012, il décide de retourner en Algérie pour mettre à profit les compétences acquises dans les projets algériens.
Depuis son installation en tant qu’architecte du patrimoine et depuis la création de son agence d’architecture, Mehdi Ali-Pacha a réalisé de nombreux projets d’études et de restauration à Constantinople, Annaba, Bouira, Oran et surtout à la Kasbah d’Alger où il a été mandaté en 2016 par la wilaya d’Alger pour restaurer l’île de Bouhired, un ensemble de quatre maisons, dont la demeure historique de la famille Bouhired M’barek.
Ces deux architectes, qui présentent cette année les résultats concrets de leurs travaux de restauration, prouvent l’efficacité des compétences algériennes à intervenir selon les normes sur les monuments historiques et les bâtiments fortement endommagés, ainsi qu’à mener à bien des projets délicats en collaboration avec un réseau de producteurs et d’artisans.
L’espoir relancé par les équipes de Mehdi Ali-Pacha et d’Archimed devrait pouvoir perdurer et provoquer un effet boule de neige, avec des architectes déjà présents dans d’autres studios de palais tels que Dar El-Hamra, Dar Essouf et Dar Essadaqa. Ils sont également convaincus qu’un grand nombre de collègues tout aussi compétents sont au chevet de la ville historique avec des projets en cours et d’autres à venir.