Les associations professionnelles, emmenées par le président de l’Union nationale des boulangers (UNB), Youcef Guelfat, ont salué mercredi à Alger la décision du président de la République de réduire les taxes des boulangers, réitérant la demande de l’Union de réviser la marge bénéficiaire des boulangers. boulangers pour assurer la continuité de leur activité.
L’intervention du président de l’UNB intervient dans une conférence de presse animée au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), en présence de plusieurs boulangers et leurs représentants de différentes wilayas du pays, ainsi que en tant que représentants de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale du peuple (APN), de l’Institut national d’études en stratégie globale (INESG), du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, de l’Organisation algérienne pour la protection et l’orientation des consommateurs et de leur environnement (APOCE) et un représentant du Conseil Economique, Social et de l’Environnement (CNESE).
Les derniers développements dans le cas des boulangers ont été évoqués lors de cette réunion, notamment après la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, selon laquelle la taxe appliquée aux boulangers ne portera que sur les bénéfices et non sur le chiffre d’affaires, à partir de mars . .
Dans son entretien régulier avec les médias, le président Tebboune a précisé que cette décision sera formalisée dans la loi de finances complémentaire de 2022, afin de réduire la pression fiscale et d’assurer la stabilité des prix du pain, « en attendant » d’autres changements « qui nécessitent plus de temps ‘.
Au nom de l’UNB, M. Guelfat a salué cette décision comme une « étape positive » pour répondre aux préoccupations des boulangers qui ont été soulevées depuis des années.
Il a exprimé sa volonté pour l’UNB de supprimer complètement la taxe sur le métier de boulanger et d’augmenter le prix de la baguette à 15 DA afin d’assurer une marge bénéficiaire substantielle au boulanger.
La hausse des prix d’autres produits de panification non subventionnés, tels que la levure et les améliorants non subventionnés, a empêché les boulangers de réaliser une marge bénéficiaire, a-t-il déclaré, notant que la hausse des prix du pain réduira le gaspillage (8 millions de baguettes par jour).
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Président de l’Association Algérienne pour la Protection et l’Orientation des Consommateurs et de leur Environnement (APOCE), Mustapha Zebdi a appelé à des prestations supplémentaires pour augmenter la marge bénéficiaire des boulangers et assurer la continuité de l’activité.
Il a salué la décision du président de la République qui « a répondu aux boulangers ».
M. Zebdi a estimé que la révision de la marge bénéficiaire des boulangers « ne signifie pas forcément une augmentation du prix du pain.
De son côté, le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hazab Benchahra a salué la décision du président de la République, la qualifiant de « positive » et à même de « garantir la continuité de l’activité des boulangers ». « , demandant une subvention plus importante pour réviser la marge bénéficiaire.
Par ailleurs, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, a indiqué mercredi dans un communiqué que la décision du président de la République de limiter la taxe aux seuls bénéfices des boulangers permettrait aux professionnels garantir une marge bénéficiaire légale grâce à laquelle le boulanger peut poursuivre son activité.
Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, Boulenouar a déclaré que le déménagement pourrait assurer la disponibilité du pain.
« En raison de certains problèmes rencontrés par les boulangers dans toutes les wilayele, certaines boulangeries n’ont pas préparé des quantités suffisantes de ce matériel tandis que d’autres ont été contraintes de fermer temporairement ou définitivement », a-t-il expliqué.
Le même responsable a déclaré que l’importance de cette décision réside dans la garantie de la disponibilité de ce matériel, en particulier avec l’avènement du mois sacré, ajoutant que cette décision allégera le fardeau au profit des boulangers qui se plaignent de la marge bénéficiaire et de la haute dépenses.
Selon M. Boulenouar, la taxe annulée sur le chiffre d’affaires des boulangers est de 6 à 7 millions de centimes/an selon le chiffre d’affaires de la boulangerie ».