Le montant des transactions commerciales sans factures a dépassé le seuil des trois milliards de DA en 2021, selon un rapport de la Direction régionale du commerce et de la promotion des exportations de Blida (RDC), rendu public samedi.
Un chiffre de 3,14 milliards de DA de transactions commerciales sans factures a été enregistré en 2021 à travers les différents services et organismes de la RDC, couvrant les wilayas de Blida, Tizi-Ouzou, Bouira, Médéa, Ain Defla et Djelfa, a souligné le directeur qui a annoncé la saisie de plus de 175,437 millions de DA de biens dans le cadre de la répression des fraudes.
Ce rapport est le fruit des efforts déployés par les directions du commerce et de la promotion des exportations de la zone de Blida, suite à l’adaptation de ses programmes de lutte à la situation sanitaire particulière marquée par la pandémie de Covid-19, note la même source.
Le même bilan fait état d’un total de 313.276 interventions réalisées l’an dernier par les 341 brigades de contrôle appartenant aux six wilayas de la zone de Blida, aboutissant au constat de 19.708 crimes et à la délivrance de 17.231 procès-verbaux (PV).
2011 des commerces ont été fermés après le prélèvement de 1.415 prélèvements, précise la même source.
Ces tournées d’inspection ont également permis la saisie de marchandises d’une valeur de plus de 98,107 millions de DA sous le contrôle des pratiques commerciales.
La même évaluation a constaté une « augmentation » en 2021 (par rapport à 2020), notamment en termes de nombre d’amendes et de valeur des biens confisqués.
Par contre, dans la lutte contre les intoxications alimentaires, les mêmes services ont enregistré 57 cas d’intoxications alimentaires qui ont touché 1.013 personnes dans les six wilayas rattachées à la RDC Blida en 2021.
La plupart des personnes intoxiquées ont été signalées à Blida (391) et Médéa (390), suivies des wilayas de Tizi-Ouzou (126), Djelfa (77) et Bouira (26). La Wilaya d’Ain Defla n’a signalé aucun cas d’intoxication alimentaire en 2021.
Les enquêtes menées dans les locaux commerciaux, les restaurants et autres établissements de restauration rapide pour connaître les causes de ces intoxications ont révélé 17 délits, notamment liés au manque d’hygiène, à l’irrégularité des données au registre du commerce et non-respect des conditions de conservation des produits.
Une quinzaine d’amendes pour infraction ont été prononcées dans ce cadre, avec proposition de fermeture de 13 magasins et de retrait du marché et de destruction des produits inadaptés, selon le même rapport.