Dimanche, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé une réunion du Conseil des ministres au cours de laquelle il a affirmé la nécessité de réviser la loi sur les modalités d’exercice de l’action syndicale conformément aux résolutions du Bureau international du travail. (PIC).
Le Président de la République a souligné que « l’exercice du droit syndical est l’un des principaux fondements de la Démocratie, et la Constitution de 2020 garantit et consacre ce droit », précisant que « la révision de la loi sur les modalités d’exercice du commerce « . l’action syndicale doit être adaptée aux résolutions du Bureau international du travail (BIT) », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres qui a examiné deux projets de loi sur la lutte contre la corruption et les modalités d’exercice du droit syndical.
« Ladite loi doit respecter les normes de représentation effective des syndicats, en associant les syndicats sectoriels à la mise en place de mécanismes juridiques d’évaluation des performances syndicales », a déclaré le Président de la République.
M. Tebboune a également souligné l’importance de « distinguer l’action syndicale de la direction et de l’affiliation politique ».
Les amendements à ladite loi visent à « renforcer les droits acquis des travailleurs, en permettant aux syndicats de constituer des Fédérations, Syndicats et Confédérations quels que soient leur profession, branche et secteur d’activité auxquels ils appartiennent », par les dispositions de la Convention internationale du travail ».
Les amendements mentionnés « assureront la protection du délégué syndical contre toute décision de licenciement arbitraire, liée à l’exercice du droit syndical », en prévoyant des mécanismes supplémentaires pour permettre sa réintégration légale en cas de refus manifeste. de l’employeur de le réintégrer.