Les États d’Afrique de l’Ouest se réunissent vendredi lors d’un sommet virtuel pour discuter de la crise au Burkina Faso suite au coup d’État militaire contre le président Roch Marc Christian Kaboré.
Les États membres de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui devaient se réunir vers 10h00 GMT, ont fermement condamné le coup d’État. Il devrait au moins suspendre le Burkina Faso des organes de l’organisation.
La CEDEAO pourrait imposer des sanctions aux responsables du coup d’État.
Dans son premier discours depuis son arrivée au pouvoir ce mois-ci, le nouvel homme fort du Burkina, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a déclaré jeudi soir à la télévision nationale que son pays « a plus que jamais besoin de ses partenaires ».
Affirmant comprendre les « doutes légitimes » soulevés par le putsch, il a assuré que le Burkina Faso « continuera à respecter les engagements internationaux, notamment en matière de respect des droits de l’homme », précisant que l’indépendance de la justice sera également » assuré ».
Le lieutenant-colonel Damiba s’est engagé « à reprendre une vie constitutionnelle normale », « lorsque les conditions seront réunies », sans préciser d’ordre du jour.
Il a assuré que la « sécurité » était sa priorité à la tête de ce pays pleuré presque quotidiennement par des attentats meurtriers.
Television a toutefois annoncé jeudi soir une réduction de la station trafic mise en place lundi : de 21h00 (locales et GMT) à 5h00, elle passe de minuit à 4h00.